Tes péchés te sont pardonnés

 «Bienheureux est celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert».

Mon ami, quoique tu me sois inconnu, je désire te faire une question: Dis-moi, est-il rien qui pût te rendre aussi véritablement heureux que de savoir, d'une manière certaine, que tes péchés te sont pardonnés? que d'entendre ces paroles: «Tes péchés te sont pardonnés?». Oui, TES PECHES; tous tes péchés, péchés du coeur et péchés de pratique, ils te sont tous pardonnés. Est-il possible qu'un tel bonheur devienne ton partage? En comparaison de l'éternité, tu n'as que quelques heures à vivre, et à la fin de ces quelques heures, qu'as-tu à attendre? Bientôt, oui bientôt, tu seras ou dans la gloire ou dans l'enfer. Quelle pensée! et rien n'est plus sûr. Marches-tu dans la voie du péché? Arrête, un seul pas de plus, et tu peux être perdu!

Qu'a donc fait cet homme pour que Jésus lui adresse ces étonnantes paroles: «Tes péchés te sont pardonnés?». Voyons-le en Marc 2: 1-12. Chose étrange! il n'a rien fait; il était trop malade pour faire quoi que ce soit; il ne pouvait ni marcher, ni même se tenir debout. Quatre personnes le portaient et descendent par le toit le petit lit sur lequel le paralytique est couché. Quel tableau de l'état de l'homme malade du péché; affaibli au point de ne pouvoir rien faire; paralysé par le péché; si malade qu'il ne peut ni marcher, ni se tenir debout. Cela est vrai de toi, de moi, de nous tous. «Car tous ont péché». «Il n'y a point de différence».

Chacun de nos membres est paralysé; chacune de nos pensées est souillée par le péché.

Ceux qui le portent le descendent aux pieds du Fils de Dieu. As-tu ainsi été descendu aux pieds de Jésus? Tout pécheur sauvé par grâce a été amené bien bas — bas — bas — et cela plus d'une fois, et souvent lorsqu'il se croit abaissé, il faut que son moi soit abaissé encore plus.

Il y en a qui sont amenés tout d'un coup à descendre aux pieds de Jésus comme des pêcheurs complètement perdus, et qui sont sauvés tout d'un coup; tandis qu'il faut parfois des années pour abattre l'orgueilleuse propre justice des autres. C'est un bonheur infini que d'être amené bien bas, que d'être vraiment abaissé aux pieds de Jésus, dans le sentiment profond de ses péchés et de sa misère, et d'entendre ensuite ces premières paroles du Fils de Dieu: «Tes péchés te sont pardonnés». Cher lecteur, as-tu été amené à Jésus, comme un pécheur perdu, sans ressource, méritant l'enfer? Dis-moi, as-tu été amené à Lui? Ecoute, regarde à Jésus. Il ne pose aucune condition à cet homme sans force: il ne lui dit pas: Si tu étais un peu moins malade, ou si seulement tu voulais un peu marcher; ou, si tu veux me promettre ceci ou cela. Non, cela n'aurait pas ressemblé à Jésus; cela n'aurait pas été la grâce. Quelles fausses idées les hommes se font de toi, Sauveur précieux, plein de grâce et de pardon! D'abord, Jésus lui pardonne, puis il lui donne la force de marcher. De même à présent, Il pardonne premièrement, ensuite Il donne la force de marcher dans la sainteté devant Dieu. N'est-ce pas là précisément, ce dont un pécheur a besoin? Avant tout, être pardonné et sauvé, puis, cela étant fait, il reçoit, par le Saint Esprit, la force divine pour vivre comme un enfant de Dieu et marcher saintement.

Regarde encore à Jésus: quelles sont ces blessures en ses mains, à ses pieds et à son côté? Elles nous disent qu'il a été mort et qu'il est vivant. «Sans effusion de sang, il n'y point de rémission des péchés». Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché. Tout est accompli. Lecteur, crois-tu cela?