Il est, à la fois, étonnant et triste de
voir combien de noms l'on emploie pour désigner Dieu, en dehors de ceux sous lesquels
Il se fait connaître à nous, de ceux qu'Il se donne à Lui-même dans sa Parole.
On voit même des chrétiens adopter cette phraséologie non scripturaire. Ainsi
l'on emploie le mot la «Providence», qui n'est qu'un
attribut de la divinité, «soin de pourvoir à l'avenir». Les Grecs ajoutaient ce
nom à celui de leur déesse Minerve. Ainsi encore, on dit généralement:
«le bon Dieu». — Certes nous savons tous que Dieu est bon, que nul n'est bon
que Dieu. Néanmoins il est bien remarquable que, parmi tant d'épithètes
diverses, accolées par les Ecritures au grand nom de Dieu, nous ne trouvons
jamais celle de bon. Sans doute que le Seigneur prévoyait quel abus on
ferait dans la Chrétienté de ce mot: le bon Dieu. Si
pour exprimer les choses divines, nous devons chercher nos termes dans la
Bible, — et qui en doute? — nous n'appellerons pas
notre Père céleste: «le Bon Dieu».
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Un chrétien voyant un peintre représentant,
comme c'est l'usage, la mort sous la forme d'un squelette tenant une faux, fit
cette belle remarque: — «Quant à moi, je peindrais la
mort comme un ange tenant une clef d'or».
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La dernière chose qu'un chrétien devrait
attendre dans l'Eglise, c'est le bien-être. Nous n'avons jamais rien autre à
attendre ici-bas que des épreuves. Paul n'avait guère de bien-être dans
l'Eglise. Il ne cherchait que l'approbation de Christ.
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Dans toutes vos circonstances, faites
toujours de Dieu la grande circonstance.
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Si nous avons Christ, nous avons tout, —
sans Christ nous n'avons rien. Vous pouvez être heureux sans argent, sans
liberté, sans parents, sans amis, si Christ est à vous et avec vous. Si vous
n'avez pas Christ, ni argent, ni liberté, ni parents, ni amis ne peuvent vous
rendre heureux. Christ, avec des chaînes, c'est la liberté;
la liberté sans Christ, c'est une chaîne. Christ sans autre chose, c'est la richesse; toutes choses sans Christ, c'est la pauvreté.
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Toute la carrière du chrétien doit être
fidèle. S'il pèche, sa fidélité consiste dans la confession.
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Dans les goûts de l'homme, il n'y a rien
qui se rapporte au ciel; et dans le ciel, il n'y a
rien qui soit dans les goûts de l'homme.
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La personne de Christ est l'objet de la foi; mais celui qui croit a part à la justice de Dieu, révélée
comme étant la portion du croyant.
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La repentance doit être prêchée à tous,
mais en tenant compte, toutefois, de l'état moral de ceux à qui on la prêche.
Un homme peut être très moral et un autre ne l'être pas.
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