Dans la croix, deux choses se présentent:
1° nos péchés expiés; 2° Dieu glorifié, en sorte que nous entrons dans cette
gloire. La Parole de Dieu ne dit pas que Christ a porté nos péchés passés,
présents et à venir; c'est vrai au fond, mais la Parole n'emploie pas de telles
expressions.
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Les Ecritures sont beaucoup plus exactes
que nous ne pensons dans leur langage. Elles ne disent jamais que Dieu aima
l'Eglise, ni que Christ aima le monde. L'amour de Christ pour l'Eglise se lie à
la relation de Christ avec l'Eglise; l'amour de Dieu pour le monde est en
rapport avec le caractère de Dieu.
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«Pais mes agneaux», présente l'idée de:
donner à manger; — agneaux, ne désigne pas l'âge spirituel, mais le
caractère de la personne: objet de tendresse, — d'affection, mais faible
peut-être.
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Dans la prière il faut cette modestie qui
ne prétend pas imposer à Dieu, — et aussi la confiance qui compte sur Dieu.
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Il arrive souvent que des âmes très
sincères se placent devant Dieu en la chair, en ce sens, qu'elles veulent que
Dieu les estime au point de vue de ce qu'elles sont pour Dieu et non de ce que
Christ est pour elles.
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Il importe qu'un frère, qui s'occupe plus
particulièrement du mal dans une assemblée, soit préoccupé des ressources de la
grâce, afin que son coeur ne soit pas oppressé par la
vue du mal. Souvent le mal diminue à nos yeux en raison de la mesure selon
laquelle le coeur compte sur la grâce.
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Dans la prière il faut cette modestie qui
ne prétend pas imposer à Dieu, — et aussi la confiance qui compte sur Dieu.
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Il arrive souvent que des âmes très
sincères se placent devant Dieu dans la chair, dans ce sens, qu'elles veulent
que Dieu les estime au point de vue de ce qu'elles sont pour Dieu et non de ce
que Christ est pour elles.
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Il importe qu'un frère, qui s'occupe plus
particulièrement du mal dans une assemblée, soit préoccupé des ressources de la
grâce, afin que son coeur ne soit pas oppressé par la
vue du mal. Souvent le mal diminue à nos yeux en raison de la mesure selon
laquelle le coeur compte sur la grâce.
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La mesure de mes privilèges, c'est que je
suis en Christ; la mesure de ma responsabilité, c'est que Christ est en moi.
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Le progrès dans la grâce se manifeste par
une plus grande simplicité de caractère, c'est-à-dire, par plus de naturel dans
la manière d'être. On sera plus utile, avec moins de bruit; il y aura une plus
grande délicatesse de conscience, et moins de scrupules.
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Le saint ne doit jamais se croire à l'abri
du mal qui est dans le monde. Sans doute il est gardé du mal par la foi; mais
alors il ne doit pas fermer les yeux devant la forme particulière que prend le
mal autour de lui, s'il veut en être garanti. Malheureusement le contraire
arrive. Le mai qui agit dans le monde trouve son chemin dans le coeur des saints d'une manière subtile et raffinée. Le
besoin de sensation est un des moyens dont Satan se sert de nos jours pour
aveugler l'esprit des hommes. Pour le monde, ce sont les romans, le concert, le
théâtre, etc., etc.: une sorte d'enivrement intellectuel est recherché et
produit — Et ceci ne peut-il pas se glisser aussi dans les choses spirituelles?
N'y a-t-il pas quelque chose de ce levain-là parmi les chrétiens maintenant? Ne
devraient-ils pas, comprendre, au contraire, que leur joie et leur bonheur
n'ont rien à faire avec la chair? que ce sont des jouissances dans lesquelles la
chair est ignorée, parce qu'ils ne sont «pas dans la chair, mais dans l'Esprit»
(Romains 8: 9) ?
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La présence de Jésus est la seule
puissance: la lutte est là, mais dans le repos.
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Proverbes 25: 16; 1 Samuel 14: 27. — Les
affections charnelles portent avec elles leur propre amertume; tandis que
l'affection selon le Seigneur, placée sur notre chemin, nous est un
rafraîchissement et une grande douceur.
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