Fragments

1ère série 

«Il m'a semblé voir que tout ce que Dieu m'accorde m'était nécessaire, et que je n'avais pas besoin de ce qu'Il me refuse. Il n'est pas une dispensation de sa part, quelque douloureuse qu'elle puisse être, dans laquelle, soit pendant, soit après, le Consolateur ne m'enseigne que je n'aurais pas pu m'en passer. Que ce soit quelque chose qui me soit ôté, ou quelque bien qui me soit accordé, tôt ou tard, Dieu me donne du repos en lui-même indépendamment de tout.

«Je pense que le Seigneur agit avec bonté envers moi en me donnant de croire à ses bienfaits avant que je les reçoive. Moins la raison a affaire en cela, plus la foi se rejette sur la fidélité de Dieu. Je trouve que tant que la foi est ferme, rien ne peut m'inquiéter; et que quand la foi chancelle, rien ne peut m'affermir. Si je retombe dans les expédients et les créatures, je suis perdu pour le moment, et je ne puis parvenir à rien de bon; mais si je suis aidé d'en haut pour m'appuyer sur Dieu et pour le laisser agir selon ses propres voies et en son temps, je suis en paix et puis m'asseoir en me reposant sur une promesse, lors même qu'un millier d'hommes s'élèveraient contre moi; aussi mon affaire n'est pas de tout calculer d'avance, mais d'agir avec Dieu jour par jour; car «à chaque jour suffit sa peine».

«Les combinaisons humaines sont les effets de l'incrédulité».

2ème série -  Fragments (*) de Darby J.N.

–  Si vous avez offensé quelqu'un grièvement et qu'un ami cherche à offrir à cette personne une satisfaction pour vous, qui est celui qui doit accepter la satisfaction?

–  Assurément, c'est la personne offensée.

–  Eh bien! qui donc est Celui que vous avez offensé par vos péchés?

–  C'est Dieu!

–  Et qui doit accepter la satisfaction?

–  C'est Dieu aussi.

–  Voilà la vérité! Croyez-vous que Dieu ait accepté la satisfaction?

–  Oui, je le crois.

–  Et que Dieu soit…?

–  Satisfait!

–  Et vous, n'êtes-vous pas satisfait?

–  Je vois clair maintenant. Christ a fait toute l'oeuvre et Dieu l'a acceptée, et il ne peut plus y avoir de question quant à ma culpabilité ou à ma justice. Christ est ma justice devant Dieu. C'est merveilleux, et en même temps si simple! — Comment mes yeux ont-ils pu être fermés à tout cela?

C'est ici la foi en l'oeuvre de Christ, non pas que nous, nous acceptions cette oeuvre, quelque heureux que nous soyons de le faire, mais que nous croyions que Dieu a accepté l'oeuvre.

(*) Extrait et traduit du traité: «How to got peace», par J.N.D., qui est en traduction pour paraître prochainement dans le Messager, si le Seigneur le veut. (Editeur)

3ème série

 Chaque épreuve doit produire quelque fruit et doit travailler à soumettre nos volontés, de manière à ce que ce soit l'Esprit qui dirige nos actions. Mais il faut le sentiment constant d'appartenir à Dieu (et nous sommes à Lui), pour ce que nous avons à faire, nous le fassions pour Lui et non pour les hommes; car ce sentiment nous garde dans la conscience du service DE DIEU et de Dieu lui-même. Il donne au chrétien d'agir de façon que le Seigneur reconnaisse ses oeuvres et il retrouvera celles-ci et elles et elles l'accueilleront quand il sera reçu dans les demeures éternelles du royaume céleste, à la gloire de Dieu.

 4ème série - Genèse 42-45

La discipline est nécessaire pour que les choses auxquelles nous ne voulons pas renoncer soient ôtées de devant nous, et que nous soyons délivrés de celles dont nous désirons et cherchons réellement à être délivrés. — Joseph eut à apprendre, à travers une suite remarquable d'afflictions et de disciplines, que, pour être apte au service de Dieu, il devait faire l'expérience que la faveur de l'homme trompe. Il lui est permis d'en jouir de temps à autre, mais c'est pour lui faire voir combien elle lui est de peu de secours à l'heure du besoin; et c'est ainsi qu'il apprend pas à pas, mais d'une manière certaine, ce que c'est que d'être de Dieu et pour Dieu. — Quand nous observons sa conduite à l'égard de ses frères, nous ne pouvons que reconnaître combien il était devenu calme et sage, en même temps que propre au ministère qu'il était appelé à remplir.