2ème série - 2 Corinthiens 4: 18
3ème série - La dépendance de Dieu
Le christianisme du cabinet et le christianisme de la vie active ne sont pas, comme on le juge souvent, en opposition l'un avec l'autre. L'homme qui, dans la solitude est en communion avec Jésus, sait en porter la saveur jusque dans les affaires les plus ordinaires. Mais il faut de la prière pour cela; car bien que nous sachions qu'une seule chose est nécessaire, nous sommes facilement conduits, comme Marthe, à nous préoccuper et à nous inquiéter de beaucoup de choses. Sans doute, aussi longtemps que nous sommes dans la chair nous avons à faire bien des choses et à nous en préoccuper; mais ce à quoi Christ nous appelle, c'est à nous en préoccuper de telle manière qu'elles forment une partie de notre grand travail — celui de nous tenir près de Lui et de le suivre partout où il va. Si nous avions véritablement le désir de tout quitter pour suivre Christ, la croix qu'il nous donne à porter, au lieu de nous paraître lourde, nous semblerait douce, par sa grâce, et nous réaliserions la vérité de cette parole de notre Seigneur: «Mon joug est aisé et mon fardeau est léger» (Matthieu 11).
2 Corinthiens 4: 18 «Nos regards étant fixés, non sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas».
Il est à craindre que, chez bien des chrétiens, les choses qui se voient et qui peuvent être vues, n'aient un plus grand attrait et une plus grande influence que les choses spirituelles qui, seules, sont l'objet de la foi. Combien d'entre nous, comme Jacob à Jabbok, peuvent faire passer à d'autres le petit torrent, mais ne le passent eux-mêmes que lorsque leur chair a été brisée.
Que le Seigneur fortifie votre coeur, et vous enseigne, jour après jour, comment vous avez à marcher dans sa dépendance sans aucun autre secours ou soutien. Accoutumez-vous à y tendre. Essayez de marcher, dans quelque petite mesure que ce soit, en vous reposant simplement sur lui, lui faisant connaître tout ce qu'il y a dans votre coeur. Vous pouvez être certain que la raison pour laquelle nous sommes si souvent hors d'état de rien faire, pour laquelle nous nous traînons lourdement — c'est que nous avons un poids sur le coeur que nous n'avons pas rejeté sur lui. Plus la machine est délicate, plus l'action en est facilement altérée: — un cheveu peut arrêter les rouages d'une montre. Tout ce qui pèse sur l'âme doit être porté devant Dieu, sinon son action sera embarrassée et interrompue et tout l'ensemble sera détraqué. Déchargez-vous sur Dieu de toute chose. Confiez-lui tout ce qui est un fardeau pour vous, et la paix de Dieu par Jésus Christ gardera votre coeur et votre pensée.
2 Corinthiens 5: 9, 10 — Paul s'efforçait de plaire à Christ, quelle que dût être la catégorie dans laquelle il serait trouvé à la venue du Seigneur; que ce fût parmi ceux qui se sont endormis avant cette venue, ou parmi ceux qui seront trouvés alors vivants encore sur la terre.
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Si la vie de l'âme n'est pas en rapport avec les dons, l'exercice de la puissance ne sera que l'avant-coureur de la chute. C'est ainsi que nous voyons Elie fuyant devant Jésabel, après avoir accompli de si grandes choses à la vue d'Israël.
La vérité ne sera jamais la vérité pour toi ni pour ton âme aussi longtemps qu'elle ne sera pas traduite en action. La vérité s'adresse à ta conscience, à tes affections, à tes devoirs, avec toute l'autorité du Dieu de vérité Lui-même. D'abord elle a eu affaire à toi au sujet de la perdition et du salut; et puis elle demande à former tes motifs, à diriger tes actions, à guider ta pensée, à créer les espérances, à surveiller, en un mot, toute ta vie intérieure, aussi bien que ta vie extérieure. La vérité n'existe pas pour toi si tu lui refuses ton obéissance et ne lui donnes pas ton coeur.