Extraits

ME 1869 page 140 

Il vaut la peine de se renoncer soi-même, en croyant Dieu sur parole, pour jouir de sa bonté, de sa fidélité et des soins journaliers, variés, et multipliés de son amour infini, en le glorifiant dans ce monde, en attendant Jésus, et étant des témoins vivants pour lui de tout ce qu'il est Lui-même; c'est une douceur inexprimable pour le coeur; mais c'est une perte immense, incalculable, déjà dans ce monde, et pour l'éternité, de ne pas manifester Christ dans notre vie, de vivre d'une vie d'homme en Adam, et de n'apercevoir qu'une pâle lueur, tout au plus, de temps en temps, de la grâce de Dieu et de son amour en Jésus. Je le répète, quelle perte énorme!… irréparable! Combien, au contraire, le chrétien qui manifeste Christ dans sa vie journalière est heureux; il a le coeur rempli de joie, de paix par le Saint Esprit, il vit et marche dans la lumière, il sait où il est, et où il va. Il marche vers le ciel avec un coeur rempli du ciel, de Celui qui est sa vie (Christ), point d'incertitude, tout est clair et net, son ciel est toujours serein; quelques nuages, il est vrai, peuvent obscurcir son horizon, pour un instant, mais aussitôt la lumière reparaît plus brillante que jamais; c'est merveilleux, c'est inexprimable.