Pensées

Pensées. 1

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ME 1872 page 160

«L'unité de l'Esprit» (Ephésiens 4: 3) c'est la réalisation pratique de l'unité, — ou la chose qu'il faut manifester par le lien de la paix.

Il y a une unité des vrais chrétiens (Ephésiens 4: 4).

Il y a une unité de profession (Ephésiens 4: 5).

Il y a une troisième unité plus étendue encore (Ephésiens 4: 6).

Si on ne voulait que Christ, la marche ensemble serait simple. — L'opération de l'Esprit détruit les choses qui font obstacle à l'unité.

Le camp était une religion établie pour la chair; ce n'est pas la croix. Dieu l'avait établie pour montrer que la chair ne pouvait pas maintenir ses relations avec Lui. — Nous quittons le camp, non pas la chrétienté.

ME 1872 page 200

La loi fut envoyée à un peuple qui était dehors, pour le conduire. Nous chrétiens, nous avons de libres rapports, nous avons communion avec le Père et avec le Fils. Dieu est sorti de son lieu; il a son plaisir dans les hommes, et il applique la parole vivante à tous les mouvements du coeur. Il dit: Je trouve mon plaisir en toi, mais je ne puis trouver mon plaisir en ceci ou en cela. — Ce n'est pas maintenant, la loi de Jéhovah, — mais ce sont «les paroles du Père».


Nous ne sommes envoyés dans le monde que dans la mesure dans laquelle nous pouvons rendre témoignage pour Christ. Il est possible que nous n'ayons qu'un petit témoignage à rendre, mais ce petit témoignage est tout ce pourquoi nous sommes envoyés dans le monde.

ME 1872 page 220

Tout jugement est donné au Fils. Le Père discipline, mais le Fils juge. Il faut que tout genou fléchisse devant Lui; il faut que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père, et que les droits du Fils, qui a été déshonoré soient revendiqués. La vie est communiquée à l'âme, afin que ceux qui la reçoivent le glorifient du coeur; et le jugement viendra, afin qu'on le glorifie quand même. — Où avez-vous votre part? — Si vous avez à répondre pour vos péchés devant le tribunal, c'est la condamnation pour vous. Si je suis chrétien, le Juge a répondu pour moi. Il a été d'abord Sauveur, avant d'être Juge. Dieu ne m'a pas chassé à cause de mes péchés; mais il a ôté mes péchés par Christ; et celui qui a porté mes péchés est assis au tribunal comme Juge.

Quelle serait la question soulevée à mon égard devant le tribunal? Que je suis pécheur? Que le sang de Christ est suffisant?

Jésus dit: Je vais vous préparer une place et je reviendrai, — pour venir vous juger? Non, mais pour vous prendre auprès de moi; afin que là où je suis, vous soyez aussi. Jean 14 et Philippiens 3 nous disent comment nous arriverons devant le tribunal. Nous arriverons là, comme le fruit du travail de son âme.

On est troublé quant à la venue de Christ, en premier lieu, si la conscience n'est pas parfaite; en second lieu, si Christ n'est pas l'objet du coeur premièrement.

ME 1872 page 280

Nous devrions tous nous souvenir que nous traversons, un monde, qui nous trompe perpétuellement par son mensonge.

ME 1872 page 319

 A moins que nous ne reniions nos propres désirs, Dieu s'en sert souvent comme de verges pour nous. Ces désirs une fois mâtés par la grâce deviennent un secours pour l'âme. Celle-ci ayant été exercée et développée par le renoncement de soi-même, devient capable d'agir pour nous faire avancer dans d'autres directions.


 «Ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui; car celui que le Seigneur aime, il le discipline» (Hébreux 12: 5, 6). — Si nous sommes sûrs que c'est l'amour qui dispense l'épreuve, nous ne la mépriserons pas ni ne serons découragés par elle. Nous ne la mépriserons pas, car l'amour ne l'enverrait pas si elle n'était pas nécessaire; — nous ne nous laisserons pas décourager par elle, car l'amour ne peut la dispenser qu'en vue de nous bénir.


Bien qu'il y ait parmi les saints des degrés différents d'intelligence spirituelle, nous serions bien unis si tout était réellement jugé en nous. Une famille n'est pas désunie, parce qu'elle renferme des hommes âgés, des jeunes gens et des enfants.


La vie commencée dans la crèche sur la terre, mène à la croix; mais elle n'a pas sa fin là, elle continue dans la gloire.

ME 1872 page 360

Christ n'était pas seulement l'amour divin, mais il a été ému de compassion. En lui, je vois Dieu en amour et en puissance, mais aussi un homme qui sent les choses.


L'expression «périra» 1 Corinthiens 8: 10, parle de la tendance de l'acte; mais si nous sommes chrétiens, Dieu ne permet pas que la chose arrive.


Quand il s'agit de notre position en Christ, il ne s'agit pas de «si»; mais s'il s'agit de la traversée du désert, il y a des dangers; mais Celui qui me garde à travers le danger, est là aussi. Nous sommes ainsi dans une dépendance complète, mais en sûreté, «gardés par la puissance de Dieu, par la foi» (1 Pierre 1: 5).

ME 1872 page 380

 Abraham jouira sans doute des promesses plus que nous, car nous avons une autre position que de compter sur les promesses.


Dans l'expression: «Reniant le maître qui les a achetés» (2 Pierre 2: 1), la Parole fait allusion à ce qui se passait lorsqu'on achetait un esclave. Si celui qui est ainsi acheté ne veut pas se soumettre, il en porte les conséquences. «Racheté» est un autre mot. J'étais esclave, Christ est intervenu pour me délivrer, et ainsi je suis racheté. Voyez Tite 2: 14; 1 Pierre 1: 18.


Le pécheur dit: «Que dois-je faire» — Faire? — Vous avez trop fait. — Qu'est-ce que Dieu a fait?

ME 1872 page 420

Tout ce qui nous est dit de l'oeuvre dans le prodigue (Luc 15), c'est qu'il en vient à sentir ses péchés et qu'il s'en va à son père dans ses haillons. Dès lors il n'est plus question que du père, de ce que le père est pour lui.

ME 1872 page 440

Jean 14 nous donne d'abord ce que les disciples avaient dans la personne du Fils sur la terre; ensuite, le Consolateur, après que Christ s'en serait allé. Le chapitre 15 nous dit ce que les disciples étaient en rapport avec la personne de Christ sur la terre. non pas ce que Lui était. Dans les derniers versets du chapitre 15 et au chapitre 16, nous retrouvons le Consolateur, et ce que les disciples sont en rapport avec Lui.


Nous ne pouvons pas nous tenir pour morts, jusqu'à ce que nous ayons la vie en Christ; la vie vient toujours avant la mort. Il en est ainsi avec Christ: il n'aurait pas pu mourir pour nous, s'il n'avait pas été l'homme vivant dans sa propre personne; il en est de même pour nous. Toute la plénitude qui habite en Lui, se manifesta envers nous ici-bas. Nous sommes accomplis en Lui devant Dieu dans le ciel.

 ME 1872 page 478

«J'ai vaincu». Il est possible que par suite de nos folies nous ayons à entendre le «chant du coq», à être censurés, à sortir et à pleurer; — mais le coeur de Jésus ne se repent jamais de son propos de bonté envers nous. Son objet est de sauver, et il sauvera; son dessein est de bénir, et il bénira! Et qui l'empêchera? Nous avons la paix par sa mort, la vie par sa résurrection, et la gloire, bientôt, par son retour.


Nous devons marcher dans la puissance de l'amour qui est en Christ et non dans le découragement du sentiment de ce qui nous manque.