Pensées

 

Pensées. 1

ME 1873 page 19. 1

ME 1873 page 40. 2

ME 1873 page 60. 2

ME 1873 page 180. 2

ME 1873 page 220. 3

ME 1873 page 260. 3

ME 1873 page 300. 3

ME 1873 page 360. 4

ME 1873 page 400. 4

ME 1873 page 420. 4

 

ME 1873 page 19

Il était assis sur le puits, — Lui qui avait créé l'eau (Jean 4); — il était las du chemin, mais non lassé dans son coeur… Il demande à boire à la femme; elle le regarde avec étonnement; son âme est altérée… Son coeur à elle était isolé. Elle avait une forte nature; elle avait ardemment cherché le bonheur; — elle avait eu cinq maris; celui qu'elle avait n'était pas son mari; elle avait fait l'épreuve du monde; elle l'avait trouvé ce qu'il est. Seule et isolée de coeur, elle trouve l'être le plus isolé sur la terre, et elle découvre qu'Il était le Fils de Dieu…

Que le Seigneur vous donne de ne pas fermer votre oreille à la voix de Christ. Mais vous dites: Je donnerais tout pour trouver Christ. Eh bien, ici dans toute cette scène, Christ vous a parlé de telle manière que vous avez ce désir maintenant; et de quelle manière de trouver Christ voulez-vous parler, si ceci n'est pas trouver Christ?


Mon amour pour Dieu est le reflet de l'amour de Dieu pour moi. Jean ne dit pas: nous devrions l'aimer (quoique cela soit parfaitement vrai); mais: «nous l'aimons», «parce qu'il nous a aimés le premier».


Il y a dans le ciel un coeur qui sait sympathiser avec nous, qui est tourné vers nous, et qui pourtant sait tout ce qui nous concerne. Il pense à nous dans son amour; il est toujours prêt à nous venir en aide. Aucune circonstance n'a jamais pu empêcher la puissance de grâce et de vérité qui était en Lui, de secourir ceux qui en avaient besoin.

ME 1873 page 40

Qu'est-ce que le service? — C'est avoir part au ministère d'amour de Christ.


N'y a-t-il personne parmi vous à qui le Seigneur dirait: «Je suis depuis si longtemps avec toi, m'occupant de toi…, et tu ne m'as pas connu? — Tu sais peut-être beaucoup de choses sur mon compte, mais tu ne m'as pas connu, Moi».

 ME 1873 page 60

Dieu ne nous donne pas l'explication de ses voies; il nous les laisse découvrir, si nous le pouvons.


Les devoirs journaliers ne nous dérobent pas Christ; après s'y être appliqué, le coeur se retire avec de nouvelles délices dans son propre centre. Ce qui gâte notre joie, c'est quelque chose qui élève le moi, et qui rabaisse Christ, même une pensée légère, si elle est admise dans le coeur.


La révélation intérieure de la faveur divine rend le sentier de la souffrance un chemin doux et heureux.


L'homme de Dieu doit marcher seul avec Dieu; il faut qu'il sache être content que le Seigneur sait, que Dieu sait.

 ME 1873 page 180

A la gloire, j'ai une part avec Christ; à la croix je ne pouvais jamais avoir aucune part avec Lui: la croix est seule pour l'éternité.


La seule part que nous ayons eu à la croix, c'était le péché qui devait être porté.


Toutes les fois que je viens à Dieu, je m'approche en vertu du sacrifice de Christ; je viens blanc comme la neige.

  ME 1873 page 220

Nous sommes placés devant Dieu comme le fruit du travail de Christ, Lui ayant pris sur Lui le fruit de notre travail.


La nouvelle nature est une nature dépendante; elle ne peut jamais agir d'elle-même. Le vieil homme prétend être indépendant.


La pensée ne peut mesurer l'amour. La pensée peut mesurer la pensée. L'amour n'est connu que par celui qui en est l'objet.

   ME 1873 page 260

Plus nous sommes près de Dieu, plus nous l'adorons. Nous ne devons jamais être effrayés d'être près de Lui, — sa présence nous met à notre place dans notre néant, et lui donne sa place à Lui: nous ne sommes rien, et Lui est tout. On dit qu'il n'est pas bon que nous soyons toujours sur la montagne; — mais notre place est d'être là toujours. Tant que nous sommes sur la montagne avec Dieu, nous ne pensons pas à nous-mêmes. Ce qui peut nous enorgueillir, c'est ce dont nous avons joui, non pas ce dont nous jouissons. C'est quand nous sommes sortis de la présence de Dieu que nous commençons à penser à nous-mêmes, parce que nous avons été dans cette présence… La chair avait dit à Paul: «Aucun autre que toi n'a jamais été dans le troisième ciel». — Le Seigneur ne donne pas à Paul un quatrième ciel pour le garder de s'enorgueillir; — il lui donne «une écharde…». Partout où est le sentiment de la force, il y a réelle faiblesse; là où il y a faiblesse dépendante, là il y a vraie force.

    ME 1873 page 300

La venue de Christ dans ce monde était la «bonté de Dieu»: la grâce vint dans le monde, la lumière y vint aussi. «Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde». La manifestation du caractère de Dieu en Christ démontra la haine de l'homme contre ce que Dieu était: Dieu et l'homme furent ainsi pleinement manifestés: «Toutes choses, étant reprises par la lumière, sont manifestées». Christ était et est la pierre de touche de toute âme; sa présence ici-bas mit en évidence l'opposition que rencontrait dans le coeur de l'homme ce en quoi Dieu trouvait sa parfaite satisfaction.

Là où la lumière atteint la conscience, l'âme fuit la lumière, ou elle la recherche lors même qu'elle soit douloureuse… Le coeur de l'homme ne supporte pas Christ. L'homme reconnaîtra Dieu, il reconnaîtra la Providence, mais il ne veut pas reconnaître Christ. Le coeur naturel ne voit aucune beauté en Christ pour le désirer, non pas qu'il dise qu'il n'y a pas de beauté en Lui, mais il n'y a rien que le coeur désire. Dieu trouve ses délices en Lui; — l'homme n'en trouve point.

     ME 1873 page 360

Le sentier de Christ était un sentier de bonté pour l'homme souffrant, et de grâce pour l'homme pécheur. A la croix je vois Dieu à l'oeuvre pour ôter, non le pécheur, mais le péché. Dieu qui donna Christ, dans son amour infini, a ressuscité Christ et l'a fait asseoir à sa droite en justice infinie.

      ME 1873 page 400

Il n'y a pas de vérité dans le monde, excepté la parole de Dieu. Il y a des doutes dans le monde, — de l'ignorance, — des ténèbres, mais pas de vérité.


C'est quand le cri de minuit a réveillé les âmes que la séparation entre les professants a lieu, l'existence de la vie de la grâce étant mise à l'épreuve. — Que Dieu nous fasse de vraies épîtres de Christ, marchant dans une liberté qui jouisse de la faveur de Dieu sans nuage, — non seulement assurés, mais à la clarté de sa face.

       ME 1873 page 420

On dit: Quel mal y a-t-il en ceci ou en cela? — Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas mauvaises par elles-mêmes. Il n'y avait pas de mal dans les arbres d'Eden: le mal était en ce que Adam se cacha de devant Dieu dans les arbres. Il n'y a pas de mal dans la musique en elle-même: il y aura des «joueurs de harpe» dans le ciel; — mais Tubal-Caïn, et le monde dès lors, ont usé de ces choses pour se rendre heureux sans Dieu: là est le mal, c'est que l'homme cherche à se rendre la terre agréable sans Dieu, parce qu'il ne veut pas Dieu.