Glanures

 

Glanures. 1

ME 1874 page 259. 1

ME 1874 page 279. 1

ME 1874 page 300. 2

ME 1874 page 317. 3

ME 1874 page 339. 4

ME 1874 page 380. 5

 

ME 1874 page 259 

Quand j'ouvre les Ecritures, ma foi voit et adore Celui en qui se trouve toute perfection, et qui, par la communication de sa vie, me fait boire à la source de toute adoration et de toute puissance pour vivre pour Lui: ce n'est pas seulement que la vie jaillit de son côté percé, mais je puis regarder en haut vers Lui et l'adorer comme manifestation de cette vie.

Quand toute l'oeuvre qu'Il a entreprise sera achevée, et que les siens auront été ravis auprès de Lui dans des corps de gloire, alors on verra que toutes les sources de Dieu sont en Lui, et toute la vivante, éternelle plénitude de la vie qui était auprès du Père sera manifestée. Mais cette vie a été manifestée sur la terre; elle a été manifestée dans l'histoire tout entière de Christ comme homme ici-bas, — en Lui, seul saint, seul innocent et sans tache, mais qui est spirituelle et divine pureté.

On passe trop légèrement sur la pensée que cette vie est une chose qui a été manifestée dans le Fils de Dieu sur la terre. Dans chaque partie de cette vie ici-bas, il attirait vers lui l'hommage et l'adoration.

On oublie souvent aussi, que la conséquence du fait que nous avons la vie de Christ, c'est que tout ce qui n'est pas en harmonie avec cette vie doit venir en jugement, et la foi rejette ce fardeau sur Lui, car il est le seul qui, ayant donné cette vie, peut la faire couler et l'entretenir dans nos âmes. Lui seul peut nous conduire à travers le désert, le temps présent, — jusqu'à cette heure où «ce mortel aura revêtu l'immortalité».

ME 1874 page 279 

Qu'y avait-il dans votre âme ou dans la mienne que Christ pût aimer? Cependant il nous a aimés et nous a lavés dans son propre sang. — A-t-il accompli son oeuvre imparfaitement? A-t-il laissé quelque trace de péché sur nous, ou bien sommes-nous plus blancs que la neige?

Quelle magnificence dans la pensée que lorsqu'il monta dans le ciel il y monta comme celui qui avait fait la purification des péchés.

Comme croyant, individuellement, je puis dire que je suis parfaitement sûr qu'il m'a aimé et m'a lavé de mes péchés dans son sang; et plus que cela encore, je puis dire que j'ai Christ dans le ciel, sa personne vivante, toujours présent et secourable quand je passe par la tribulation.

Je ne puis pas avoir de relation avec Dieu excepté comme un homme sur lequel Dieu voit aspergé le sang de son Fils, et ce Fils de son amour est assis comme homme à sa droite avec toute capacité de sentir comme homme et de prendre part aux choses qui nous exercent ici-bas.

Son oeil et sa voix dirigent les siens ici-bas, quand ils sont assez près de Lui pour entendre et pour comprendre. Ceux qui savent se tenir là, connaissent sa manière de conduire, de sorte qu'ils savent ce qu'Il veut qu'ils fassent. Je ne le vois pas, Lui, mais son oeil est sur moi, et j'entends sa voix derrière moi, me disant: «Voici le chemin»… Usez-vous des épines et de la boue du chemin qui s'est attachée à vos pieds comme d'autant de moyens et de raisons plus pressants pour marcher avec Lui? La foi dit: «Il y a un homme dans le ciel et toute la gloire divine se rattache à lui: je puis marcher avec lui».

Que deviendrions-nous, si, au lieu de regarder à Christ nous regardions à tous les flots et à toutes les vanités d'ici-bas, autour de nous et au-dedans de nous? Tout est lutte ici-bas; tout est paix là-haut. Quelle douceur! Et voici, «Il vient».

Savoir que je suis à Christ et associé en vie avec lui, c'est une chose; dire que je suis son pauvre faible serviteur, est une autre chose; et c'en est une autre encore, d'être employé par Christ comme son messager pour les siens, étant à même non seulement de tenir ferme avec peu de force, mais encore de recevoir des messages directs de son coeur d'amour, pour les siens.

ME 1874 page 300 

Etes-vous constamment occupés à prier pour l'Eglise de Dieu? L'Eglise de Dieu tient-elle dans vos prières une aussi grande place que vos propres épreuves et vos propres difficultés? Dites-vous: Je sais, quant à mes tribulations, que toutes choses travaillent ensemble pour le bien; mais comment ne prierai-je pas pour ce qui est si précieux et si beau pour Christ? Comment lui donnerai-je une place secondaire dans mes pensées? — Je veux vivre pour l'Eglise de la même manière que Paul fit.

C'est une chose merveilleuse, si vous et moi nous marchons dans la puissance de la vie éternelle, que le témoignage qui en résulte. Si quelqu'un entre dans un lieu obscur avec une lanterne il y voit tout ce qui n'aurait pas été visible sans la lumière. Les croyants sont des vases pour faire briller au milieu des ténèbres la lumière de la gloire de Dieu qui resplendit en eux de la face de Jésus Christ.

 ME 1874 page 317 

Qu'emporterons-nous avec nous dans le ciel? Un corps glorifié, propre pour la présence de Christ; — mais nous avons à nous tenir purs du mal, sans tache ici-bas aussi. Nous avons à traverser le monde comme des hommes vêtus de robes blanches, de robes qui ne devraient pas avoir une seule tache sur elles. Si quelqu'un marche avec une robe tachée, il ne s'inquiétera guère de la voir se tacher davantage; mais celui qui porte une robe sans tache marchera soigneusement, et prendra grand soin de n'y pas faire la moindre tache et de n'en pas ternir la pureté.

 

Philippiens 4: 16-18. «… Car même à Thessalonique, une fois, et même deux fois vous m'avez fait un envoi pour mes besoins; non que je recherche un don, mais je recherche du fruit qui abonde pour votre compte…» L'apôtre Paul avait à coeur que tout arbre dans le jardin du Seigneur portât beaucoup de fruit; et il pouvait se réjouir même en une chose aussi petite que l'envoi d'un peu d'argent. Il appelle ce qui lui avait été envoyé «un parfum de bonne odeur, un sacrifice acceptable qui est agréable à Dieu». Portez vos pensées maintenant sur Ephésiens 5: 2, où nous lisons que l'offrande que Jésus a fait de Lui-même à Dieu pour nous était un «parfum de bonne odeur» à Dieu. Il nous a faits si vraiment un avec Lui-même et il remplit tellement tout ce qui se rattache aux siens que même un peu d'argent envoyé pour l'amour de son nom est appelé un parfum de bonne odeur. Le parfum de l'amour divin du Seigneur Jésus faisait déborder leurs coeurs en amour les uns envers les autres, disant: «Le Seigneur nous ayant aimés, et s'étant livré Lui-même pour nous, comment exprimerons-nous notre amour?» C'est une belle chose, quand on traverse un champ de trèfle, que de respirer le doux parfum qu'il exhale; mais ici il y avait un parfum de bonne odeur, acceptable, agréable pour Dieu, non pas seulement ce qui avait été donné, mais la précieuse racine qui avait produit le fruit.

Nous sommes trop petits pour entrer dans les pensées de Christ. Quelqu'un, dans le sentiment de sa faiblesse, dit peut-être: «Hélas! je n'ai jamais rien fait pour Christ!» Mais Christ réplique peut-être: «Je n'ai pas oublié cette coupe d'eau froide que tu as donnée». Cette coupe ne renfermait rien qui fût précieux par soi-même, mais Son nom s'y rattachait.

Même une expression d'amour pour Christ, monte du coeur avec toute la senteur d'un parfum de bonne odeur, acceptable et agréable à Dieu.

Quelle bénédiction que de pouvoir dire que le monde vous a rejetés parce qu'il a rejeté Christ. Si vous mettez sous vos pieds tout ce qui est du monde et de la chair, il y aura abondance de joie dans tout votre service. Quand l'enfant de Dieu marche dans la puissance de la vie de Dieu, il ne peut avoir qu'une pensée et qu'un objet, disant: «Voilà Christ, et tout le coeur de Christ est tourné vers moi et je suis ici avec un coeur qui est bien petit mais c'est une chose très grande que d'avoir ce coeur occupé de Christ et entièrement rempli de Lui qui m'aime à jamais».

Dieu dit: «J'ai tracé un chemin pour toi, et si tu n'y marches pas, je suis si près de toi que ma main sera sur toi». Quand Israël ne voulut pas marcher avec Dieu, Dieu suscita un peuple pour venir contre lui et le tailler en pièces.

 ME 1874 page 339 

N'avez-vous jamais goûté ce que le pauvre prodigue éprouva quand les bras de son père entouraient son cou? La miséricorde de Dieu, dont votre âme est l'objet, ne tient à aucune aptitude de votre part à la recevoir, mais elle vient des étranges et merveilleuses pensées de Dieu. Quand sa miséricorde atteint l'âme, elle apporte à l'âme la révélation du caractère de Dieu en amour.

Selon la nature, le coeur de l'homme recherche toujours la bénédiction par la loi; mais le coeur de Dieu veut bénir l'homme par Christ. Si, après avoir reçu l'Esprit, l'homme voulait ajouter quelque chose que ce fût, de lui, à ce qui est la pensée de Dieu pour lui, tout est gâté: la plus petite chose que l'homme apporterait gâte tout dans la pensée de Dieu.

La loi apportait la malédiction à tous jusqu'à ce que Christ vînt et fut démontré saint par la loi même qui maudissait tous les autres. Au sixième chapitre de l'épître aux Romains nous voyons tout ce que Christ nous a donné, en contraste avec la loi. S'il s'agit pour moi de faire quoi que ce soit, il s'agit simplement de ceci: comment trouverai-je la foi en ce précieux Seigneur Jésus? Ayant trouvé cette foi, le pauvre pécheur peut dire: Je suis mort et j'ai été ressuscité ensemble avec Christ, et Dieu l'a élevé, Lui, à sa droite pour moi, et qui peut troubler ou détruire ma paix quand Dieu a dit: «J'ai trouvé un asile pour toi, je t'ai ressuscité ensemble avec Christ, et ta vie est cachée avec Lui en moi» (Voyez Colossiens 3: 3).

Un homme en Christ est placé sur un terrain autre que celui sur lequel l'homme naturel se trouve; il est devant Dieu sur un principe absolument nouveau. Il est devant Dieu sans péché. Si vous regardez en haut là où Christ est, pouvez-vous voir vos péchés? — Non. — Qu'est-ce qui les a ôtés? Christ qui les porta, les a laissés dans le tombeau, et Dieu l'a ressuscité d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, et nous en lui; un esprit avec lui. C'est là ce qui établit l'unité: Christ en est la source. Dieu nous a fait un seul esprit avec Lui, et nous demande d'être en toutes choses semblables à Christ, une épître de Christ. Mais ce qui préoccupe le plus mon coeur c'est l'unité; non l'unité extérieure dans la chair, mais l'unité de coeur et de pensée des uns avec les autres, l'unité de ceux qui sont un en Christ. Mon coeur ne devrait-il pas se sentir uni à tout chrétien parce que je suis un avec lui en notre Seigneur ressuscité? Quand je vois que Dieu l'a ressuscité et qu'il l'a élevé dans le ciel comme notre Tête, ne devrais-je pas réaliser l'unité entre les membres? Unis par un seul Esprit à Lui, le Fils, il n'y a rien entre Lui et nous.

 ME 1874 page 380 

 Vous ne pouvez pas avoir la vie éternelle sans la responsabilité de marche qui s'y attache. Si j'ai la vie en Christ et en Dieu, il faut que j'agisse d'une manière conséquente avec cette vie; il faut qu'on la voie dans ma conduite. Oh! que je voudrais faire sentir avec puissance à mes frères mon profond désir de voir tous ceux qui ont cette vie éternelle, marcher d'une manière digne d'elle, chacun disant dans sa conduite: «Je suis un membre vivant de Christ, et je veux vivre comme quelqu'un qui a la vie éternelle». Pesez l'effet d'un tel propos! Votre marche serait rendue semblable à la marche de Christ; vous marcheriez sur la trace de ses pas, amenant tout à la lumière de cette vie éternelle pour voir comment il fera là-haut: C'est une parfaite liberté. Je suis aussi libre que la vie éternelle est libre; mais si j'ai cette vie éternelle en Christ, je suis un serviteur de Christ, et il faut que je marche selon la pensée de Celui qui me l'a donnée.

C'est une chose qui ennoblit beaucoup un chrétien que la conscience et le sentiment qu'il est un canal par lequel la vie de Christ doit se répandre au-dehors.