Courte esquisse de l'Apocalypse

ME 1874 page 461 - Darby J.N. -  Conférences

 

1. — Il est très important de remarquer qu'il s'agit de prophétie dans l'Apocalypse et que, par conséquent, on n'y trouve pas, comme en d'autres portions de l'Ecriture, le développement de la relation entre le Père et ses enfants et les directions qui appartiennent à cette relation. Aussi y est-il parlé, non pas du Père, mais de Dieu, dans son caractère d'Eternel Dieu Tout-Puissant. La parole de la prophétie n'en est pas moins le témoignage de Jésus Christ, mais nous trouvons, au commencement et à la fin du livre (1: 1, 2; 22: 6, 8), quelqu'un qui reçoit pour d'autres la communication de la prophétie et qui est lui-même dans la relation chrétienne. La position chrétienne elle-même est exprimée dans les versets 5 (seconde moitié), 6 et 7 du chapitre 1, puis au verset 17 du chapitre 22; mais ces paroles que l'Esprit de Dieu met dans la bouche des chrétiens sont, dans un certain sens, accidentelles, ne forment pas le sujet du livre, et précédent ou suivent son contenu proprement dit.

La prophétie elle-même ne commence qu'au verset 9 ou plutôt encore au verset 10. Elle se divise en trois parties (1: 19): 1° les choses que Jean a vues; 2° les choses qui sont; 3° les choses qui doivent arriver après celles-ci.

2, 3. — Les choses que le prophète a vues, ce sont les sept chandeliers et Christ au milieu d'eux. Christ est considéré comme étant sur la terre, car Jean ne fait que se retourner pour le voir. Il se présente comme juge sous le double caractère du fils de l'homme et de l'Ancien des jours de Daniel (Daniel 10); mais nous ne le voyons pas ici, en sa qualité de serviteur, ni de chef de l'Eglise; comme ceint pour le service, ou comme assis sur le trône du monde. L'effet que cette apparition produit sur Jean, effet constant dans la prophétie, c'est que l'apôtre tombe comme mort. «Ne crains point», lui dit le Seigneur, «moi je suis le premier et le dernier; et le vivant, et j'ai été mort», affirmant ainsi sa divinité et son caractère de fils de l'homme. Puis il ajoute qu'il a vaincu la mort et qu'il en a les clefs.

Viennent ensuite «les choses qui sont», savoir les sept églises. Ce qui le prouve, c'est le commencement du chapitre 4, où nous trouvons ces mots: «les choses qui doivent arriver après celles-ci», mots qui caractérisent la troisième partie de la prophétie. En mentionnant des églises locales qui existaient au temps de l'apôtre, l'Esprit de Dieu nous retrace l'histoire de l'Eglise et le jugement que Dieu porte sur son état depuis l'époque de sa première décadence jusqu'à la venue du Seigneur. Les quatre premières églises nous présentent l'Eglise sous son caractère ecclésiastique jusqu'à la venue de Christ; les trois dernières développent l'histoire du protestantisme jusqu'à ce qu'il soit vomi de la bouche du Seigneur. Aussi n'y trouvons-nous pas, comme dans les premières églises, les caractères ecclésiastiques de Christ.

Dans l'épître à Thyatire, aussitôt après que la venue du Seigneur a été introduite, on trouve que le résidu fidèle se détache davantage de l'ensemble. C'est pourquoi, dans les quatre dernières églises, les mots: «Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées» suivent l'annonce de la victoire au lieu de la précéder. Dans l'épître à Thyatire, l'église professante avait eu du temps pour se repentir; elle ne l'a pas fait; dès lors le jugement tombe sur elle et elle est remplacée par le royaume et par l'étoile du matin. Ainsi finit son histoire.

4, 5. — Depuis le chapitre 4, nous trouvons les choses qui viennent après l'Eglise et qui forment la troisième division du Livre. C'est ici (4) que nous trouvons spécialement l'Eternel Dieu Tout-Puissant, Jéhovah Elohim Schadaï, le Dieu de l'Ancien Testament et de la prophétie. Il se présente comme le Créateur en alliance avec la création; et comme le Dieu du gouvernement de la création, sur son trône, entouré des saints sur leurs trônes. Cette scène se passe dans le temple, caractérisé par le trône, les lampes de feu et la mer. Une chose à remarquer, c'est que les quatre animaux réunissent les caractères des chérubins d'Ezéchiel et des séraphins d'Esaïe; c'est-à-dire du jugement providentiel ou gouvernemental, et du jugement absolu ou qui découle de la nature de Dieu. Les anges ne sont pas distinctement mentionnés dans ce chapitre.

Le chapitre 5 introduit le Lion de Juda qui est l'Agneau et qui prend le livre. C'est la manifestation de Celui qui a droit à l'accomplissement des conseils de Dieu. Nous trouvons aussi dans ce chapitre un changement de dynastie: les anciens et les animaux y sont vus ensemble et les anges à part. Les anciens donnent toujours un motif pour leur culte; ils en expliquent la raison, le pourquoi. Il y a chez eux l'intelligence spirituelle que nous ne trouvons ni chez les animaux au chapitre 4, ni chez les anges au chapitre 5. Une autre remarque à faire c'est que, au chapitre 4, les saints sont rois avec des couronnes d'or sur leurs têtes, tandis qu'au chapitre 5 ils sont sacrificateurs avec des encensoirs, quoiqu'ils ne perdent pas le caractère qu'ils avaient au chapitre précédent (*).

 (*) Les anciens sont les saints; les animaux représentent le gouvernement providentiel du Créateur, administré par des êtres quelconques. Ces êtres ne sont pas autrement spécifiés, parce que ce sont tantôt les anges (chapitre 4), tantôt les saints (chapitre 5). Le Chérubin est toujours la puissance gouvernementale en jugement. C'est un Chérubin qui garde l'arbre de vie; ce sont aussi des Chérubins qui, dans le prophète Ezéchiel, sont les instruments employés pour mettre fin au gouvernement de Dieu en Israël. Les Chérubins sont l'expression du trône de Dieu, avec ses quatre attributs de force active, de fermeté, de sagesse et de rapidité de jugement. Naturellement ce sont des êtres qui administrent ce gouvernement, mais ces êtres sont des suppôts du trône de Dieu. Dieu est assis entre les chérubins; mais son trône exerce sa puissance par le moyen de certains êtres que Dieu choisit pour symboliser cette puissance. Les chariots de feu, les flammes de feu sur le Sinaï, étaient des anges; les roues pleines d'yeux n'étaient pas autre chose que l'expression de cette grande puissance de Dieu qui s'exerçait par certains êtres comme il l'entendait.

6, 7. — L'Eglise est dans le ciel; dès lors, au chapitre 6, l'activité des voies providentielles de Dieu commence à se développer et nous trouvons des châtiments; d'abord, dans les quatre premiers sceaux, sous la forme de jugements extérieurs qui atteignent les hommes, dans leurs circonstances. Ce sont la guerre de conquête, la guerre de destruction, la famine, et toute sorte de morts. Lorsque le cinquième sceau est ouvert, nous trouvons les martyrs (ce ne sont pas encore ceux que la bête a tués) qui sont morts pour le témoignage. Ils demandent vengeance, mais doivent en attendre d'autres qui seront tués par la bête. Lors du sixième sceau toutes les autorités sont renversées de toute manière; la crainte s'empare des rois et des grands qui estiment (à tort) que le grand jour de Dieu est arrivé. C'est ainsi que se termine la première scène.

Avant que les autres scènes se développent devant nous, nous trouvons au chapitre 7 deux classes d'hommes, les scellés d'Israël et une grande multitude de Gentils. Ce n'est pas des joies célestes qu'ils jouissent, mais Dieu les console, les rafraîchit et les reconnaît avant d'exécuter le jugement.

8 à 11: 19. — Au chapitre 8, le septième sceau est ouvert. D'abord tout reste immobile; ce silence prépare les derniers événements. Ensuite l'intercession dans le ciel produit le jugement sur la terre. La fumée de l'encens monte avec les prières des saints et l'ange jette le feu de l'autel sur la terre. Ce n'est pas encore la réponse, mais l'acheminement vers la réponse. Enfin, les quatre premières trompettes sont le jugement sur l'empire romain caractérisé par ces mots: «le tiers». Ce sont les souffrances de l'Occident.

Le chapitre 9 nous transporte en Orient. Les jugements terribles de la cinquième et sixième trompette, s'abattent spécialement sur ceux qui n'ont pas été scellés au milieu des Juifs. Ce n'est pas encore la fin, mais le prophète fait une pause, pour introduire une parenthèse dans l'histoire générale, parenthèse plus importante que tout le reste, parce qu'elle agite la question entre la Bête et Christ, entre Dieu et l'homme (chapitre 10). — L'ange puissant (*) met son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre. Il affirme ainsi son droit sur toute la terre (**). Il déclare qu'il n'y aura plus de délai mais que tout sera terminé quand le septième ange sera sur le point de sonner de la trompette. — Le prophète prend le petit livre et savoure le bonheur d'en recevoir la communication de la part du Seigneur, mais la digestion de son contenu lui est pénible.

(*) Cet ange est Christ lui-même; mais il n'est pas révélé ici dans son humanité.

(**) Au chapitre 11: 4, il est le «Seigneur de la terre». Il a mis son pied sur elle; il n'en a pas encore pris possession, mais il a témoigné que désormais Dieu veut posséder la terre.

Le contenu du petit livre nous est rapporté au chapitre 11. Nous y trouvons un résidu juif fidèle présenté sous le double caractère d'adorateurs et de témoins. Tout ce qui est en dehors du temple est donné aux nations pour qu'elles le foulent aux pieds. Les deux témoins sont un témoignage général au milieu des Juifs, car par la bouche de deux témoins toute parole sera confirmée. Pendant la durée de leur témoignage qui est de trois ans et demi, ils exercent la puissance de Moïse et d'Elie. Ce témoignage achevé, ils sont mis à mort, restent exposés durant trois jours et demi et montent au ciel à la vue de leurs ennemis. Un bouleversement terrible suit cet événement et les survivants donnent gloire au Dieu du ciel, mais trop tard, car le témoignage se rapportait au Dieu de la terre.

La sixième trompette est passée. Au chapitre 11, verset 14, la parenthèse ouverte avec le chapitre 10 est fermée et nous reprenons la continuation du chapitre 9. Le septième ange sonne de la trompette; le royaume terrestre de notre Seigneur et de son Christ est venu et cela nous conduit jusqu'à la fin; même au-delà du Millénium.

11: 19 à 22. — Le dernier verset du chapitre 11 introduit une section nouvelle du livre; ce verset appartient au chapitre 12. Avec la septième trompette se terminait l'histoire générale; maintenant, nous allons nous occuper formellement d'Israël et passer en revue plusieurs révélations particulières qui nous donnent le détail des derniers jours et nous présentent la lutte entre Christ et les hommes. Le petit livre en offrait déjà une courte esquisse destinée à mettre ces événements à leur place dans l'histoire.

Voici la division de cette seconde partie du livre: Les chapitres 12 à 14 forment un ensemble; puis les chapitres 15 et 16 auxquels on peut ajouter le chapitre 17, qui décrit la Babylone sur laquelle tombe le jugement de Dieu. Au chapitre 18, nous trouvons le jugement de Babylone. Au chapitre 19 à 20: 3, la venue du Seigneur, la Bête détruite et Satan lié. C'est Dieu qui juge Babylone et l'Agneau qui juge la Bête. — Le chapitre 20: 4 à 21: 8 décrit le Millénium et l'éternité, et le chapitre 21: 9 à 22: 5, la nouvelle Jérusalem qui fait contraste avec la description de Babylone donnée au chapitre 17. Enfin (22: 6-21) le livre se termine par une espèce de péroraison qui présente le réveil du sentiment de l'Eglise.

11: 19 à 14. — Le chapitre 12 remonte en arrière jusqu'à l'ascension de Christ, à laquelle l'Eglise a part ici d'une manière mystérieuse. Satan est chassé du ciel. Les six premiers versets forment un ensemble; ils nous font connaître les personnages du drame. Ce sont: Jérusalem selon les conseils de Dieu; le fils mâle qu'elle doit enfanter; enfin le dragon qui veut l'en empêcher dans l'empire romain (*). Le fils mâle, comme nous l'avons dit, c'est Christ, mais dans son union avec l'Eglise. Il est enlevé vers Dieu et vers son trône et la femme s'enfuit dans le désert. La bataille s'engage entre Micaël et Satan. Ce dernier est chassé du ciel; dès lors commence le règne; la capitale céleste du royaume est délivrée, mais, pour un temps, les choses vont de mal en pis sur la terre. La femme est mise à l'abri, le dragon est en grande fureur.

(*) La «troisième partie», comme toujours caractérise l'empire romain.

Au chapitre 13, nous trouvons les instruments de ce qui se passe sur la terre pendant trois ans et demi: d'abord une première Bête, à laquelle le dragon donne sa puissance et son trône, et un grand pouvoir. Cette Bête blasphématoire qui fait la guerre aux saints, nous est décrite. C'est la Bête romaine, mais avec un caractère particulier; et la terre tout entière l'adore. Ensuite, au verset 11, nous trouvons une autre Bête qui devient plus tard le «faux prophète». C'est en lui que toute la puissance immédiate de Satan s'exerce.

Au chapitre 14, Dieu intervient. Nous trouvons d'abord le résidu juif, encore sur la terre, mais ayant traversé, dans le sens extérieur, ce que Christ a traversé lui-même. Au verset 6, l'Evangile éternel est annoncé: la semence de la femme va écraser la tête du serpent, mais le jugement est arrivé. Au verset 8, Babylone est tombée. Au verset 9, on est averti que si l'on adore la Bête, on sera tourmenté avec elle. Vient ensuite (verset 13) la déclaration de la bénédiction de ceux qui meurent dorénavant au Seigneur.

Enfin (versets 14-20) le jugement exercé par le fils de l'homme; la moisson, ou le jugement séparatif; et la vendange, ou le jugement purement destructif.

15 et 16. — Ces deux chapitres nous présentent le jugement de Dieu et non pas encore celui de l'Agneau. Il y a un autre signe dans le ciel; puis les sept dernières plaies dans lesquelles est accomplie la colère de Dieu (*). Le chapitre 16 nous parle des jugements qui tombent plus particulièrement sur le domaine de la Bête. Ce n'est qu'au verset 19 que la grande Babylone vient en mémoire devant Dieu pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Ce jugement n'est pas encore exécuté; nous en trouverons le détail plus tard.

(*) Au verset 3, il faut lire «roi des nations» et non pas «roi des saints» (Jérémie 10: 7).

Une chose digne de remarque, c'est qu'après la sixième coupe, nous voyons des esprits de démons qui sortent de la bouche du dragon, de la Bête et du faux prophète, afin de rassembler les nations pour la grande bataille du chapitre 19. Confusion épouvantable, de voir, au milieu de tous les jugements, ce rassemblement pour le combat de la fin!

17. — Le chapitre 17 nous présente, non pas un aperçu historique, mais la description de Babylone et de sa position. Le prophète voit une femme, Rome. Il est saisi d'un grand étonnement, parce que cette femme avait, somme toute, le nom d'Eglise. L'ange décrit ce phénomène au verset 8: La Bête était l'empire romain; elle n'est pas, car on ne l'a pas maintenant; elle viendra directement de Satan et ira à la destruction. Les sept montagnes où la femme est assise, caractérisent Rome. Les sept têtes sont aussi sept rois; l'un est la tête impériale du temps de Jean; l'autre viendra. La Bête se concentrera à la fin dans sa tête; elle dira: L'Etat c'est moi. — Les dix cornes de la Bête sont dix royaumes qui n'existaient pas au temps de Jean. Ils reçoivent leur puissance avec la Bête (*) et combattent contre l'Agneau; et ceux qui sont avec lui sont non seulement élus et fidèles mais aussi appelés, ce qu'on ne pourrait dire des anges.

(*) Ce ne sont donc pas les Barbares, comme on l'a voulu, puisque ceux-ci détruisirent la Bête.

18. — Le chapitre 18 forme un sujet à part: Un autre ange vient prononcer le jugement de Babylone. Celle-ci tombe avant d'être détruite et devient la demeure de démons et le repaire de tout oiseau immonde. Alors Dieu appelle, ou peuple à en sortir. Les rois de la terre mènent deuil, parce que Babylone est la tête de tout leur système. Maintenant (verset 20) c'est Dieu qui juge cette cité religieuse où le sang des prophètes et des saints a été trouvé, et qui avait hérité la place de Jérusalem (*) et pis encore.

(*) Au chapitre 17: 16, nous trouvons que ce sont la Bête et les dix rois qui détruisent Babylone. C'est un événement providentiel; les deux choses sont vraies.

19 à 20: 3. — La fausse femme, la prostituée, ayant été jugée, nous trouvons au chapitre 19 les noces de la vraie femme; après quoi, le Seigneur sort avec les siens pour détruire la Bête. La femme est déjà détruite. Après la destruction, de cet instrument du dragon, le dragon lui-même est, lié pour mille ans.

20: 4 à 21: 8. — Au chapitre 20: 4, nous trouvons les trônes, la première résurrection et le Millénium qui n'est pas décrit ici. Lorsque cette période a pris fin, Satan est délié de sa prison pour éprouver ceux qui sont sur la terre. L'armée innombrable des méchants entoure le troupeau des saints et le jugement fond sur elle. Ensuite nous assistons au jugement des morts devant le trône blanc. Enfin le chapitre 21: 1-8, introduit l'état éternel, lorsque Christ aura remis le royaume à Dieu le Père; aussi n'est-il pas question, dans cette partie du chapitre, de Dieu et de l'Agneau mais de Dieu.

21: 9 à 22: 5. — Dans cette section du livre nous avons la description de la Jérusalem céleste et de ses relations avec la terre.

22: 6-21. C'est la péroraison; nous y trouvons trois choses: D'abord le: «Voici, je viens bientôt», du verset 7, qui concerne ceux qui sont engagés dans les événements du livre; ensuite un autre «je viens bientôt» au verset 12 qui s'adresse à tout le monde. (Au verset 16, comme dans l'introduction, il a envoyé son ange pour rendre témoignage de ces choses dans les assemblées). En dernier lieu, les affections de l'Eglise sont réveillées dès qu'il se nomme l'Etoile du matin. Le commencement du chapitre 1, donnait le sentiment individuel de la première venue de Christ; ici, nous trouvons l'effet de sa seconde venue: «l'Esprit et l'Epouse disent: Viens». L'Esprit ajoute: «Que celui qui entend dise: Viens». Enfin l'Eglise qui, si elle n'a pas encore l'Epoux, possède l'eau vive, dit: «Que celui qui a soif, vienne». Nous avons donc ici l'état du coeur de celui qui a compris ce que c'est que l'Epoux. Tout se termine par les mots: «Amen! viens, Seigneur Jésus!»