Pensées

 

Pensées. 1

ME 1875 page 19. 1

ME 1875 page 360. 1

ME 1875 page 460 – Darby J.N. 1

 

ME 1875 page 19 

Le vrai culte de Dieu n'appartient plus aux Juifs — les chrétiens seuls ont maintenant l'autel divin (lisez Hébreux 13: 8-16). Le temps est passé où il y avait un culte terrestre, et où le chemin des lieux saints n'étant pas manifesté, on n'entrait pas dans le sanctuaire, dans la présence même de Dieu. Le grand sacrifice pour le péché, fondement de la position chrétienne, a été offert maintenant, et sa vertu introduit ceux qui y ont part dans le ciel même, où Christ est entré avec son propre sang, — et, d'un autre côté, sur la terre, hors du camp dans l'opprobre avec un Christ rejeté. Il n'y a plus de moyen terme; il n'y a plus de religion. mondaine qui laisse l'adorateur dans le camp, en dehors du voile: un tel système où le monde peut marcher et où l'élément religieux est adapté à l'homme sur la terre, est la négation du christianisme. «C'est pourquoi», nous qui par le sang de Jésus avons libre entrée dans les lieux saints, dans la présence même de Dieu, «sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre: car nous n'avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir». Les chrétiens maintenant doivent porter la croix, attendant le ciel avec Christ. Tout autre terrain, tout ce qui est à demi, s'est évanoui avec l'ancienne alliance. Mais si nous attendons la gloire, nous n'en devons pas moins, mais bien plutôt, rendre grâces à Dieu, Lui offrant par Jésus sans cesse un sacrifice de louanges, le fruit des lèvres qui confessent son nom, et n'oubliant pas la bienfaisance, et de faire part de nos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

ME 1875 page 360

 Celui qui nous parle maintenant est «le saint, le véritable». Il nous faut les deux, ainsi que la grâce et la patience pour les faire valoir. Il faut la vérité et le Seigneur nous la communique, mais il faut la sainteté, autrement la vérité même tombera en discrédit.

ME 1875 page 460 – Darby J.N.

Dites-moi que ce monde misérable m'est une entrave, que la chair m'est une entrave, que Satan rôde autour de moi; je l'admets; mais ce fait ne devrait pas fermer mes yeux à ce qu'ont toujours été et à ce que sont la pensée et les desseins de Dieu à notre égard. Il veut nous amener à cette gloire de Christ, et il nous a déjà formés pour elle. Ne supposez pas même un instant que Dieu n'entend pas que vous en ayez la joie. Du moment que je crois que Christ le Fils de Dieu est mort pour moi sur la croix, rien n'est trop grand pour moi. La question est ce que CELA vaut? On parle d'orgueil et de présomption! — Rien n'est trop grand pour que je l'attende en Christ. Ne vous laissez pas persuader que vous ne pouvez pas avoir le sentiment de ce que Dieu donne. Il veut que nous ayons une «ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l'espérance proposée».