Pensées

Pensées. 1

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ME 1877 page 140

Notre bénédiction est… d'être en Lui, avec Lui, semblables à Lui.

ME 1877 page 159

 Nous sommes bénis avec Christ: sur la terre il s'associa avec nous, maintenant, il nous associe avec lui.

Le secret du chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens, c'est l'association avec Christ. «S'il n'y a pas de résurrection de morts, Christ n'a pas été ressuscité non plus; et si Christ n'a pas été ressuscité, vous êtes encore dans vos péchés…; mais maintenant Christ a été ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui sont endormis: tel qu'est le céleste, tels aussi sont les célestes; et comme nous avons porté l'image de celui qui est poussière nous porterons aussi l'image du céleste».

Cette association s'étend à toutes choses: s'il nous donne la paix, c'est: «Je vous donne ma paix;» s'agit-il de joie, c'est «ma joie;» s'agit-il de gloire, c'est «ma gloire». «Les paroles que tu m'as données je les leur ai données;» «tu les as aimés comme tu m'as aimé…»

Dès que le Seigneur peut dire: «Tu m'as exaucé d'entre les cornes des licornes», il ajoute: «Je déclarerai ton nom à mes frères; au milieu de l'assemblée je te louerai». Dès qu'il a accompli ce en quoi il a été tout seul, il trouve, sa joie à nous associer avec lui-même.


Le Seigneur ne voulut pas que Marie-Madeleine touchât ses pieds, parce qu'elle pensait qu'il était revenu pour le Royaume. Il dit: «Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Il avait accompli la rédemption, et il amenait «plusieurs fils à la gloire». Nous ne sommes pas seulement sauvés par lui, mais nous sommes bénis avec lui. Il n'a pas seulement donné ce qui lui appartenait, mais il nous a donné une part de ce qui est à lui. Dans cette parole le Seigneur nous révèle une double bénédiction, en rapport avec les noms de «Père» et de «Dieu;» il nous place dans la relation la plus étroite, mais avec la plus profonde révérence envers Celui auquel il nous a amenés. La liaison entre ces deux choses est toujours maintenue: Dieu se révèle à nous comme un Père; mais celui qui est notre Père est Dieu. Plus nous sommes près de lui, plus nous l'adorons. Nous n'avons jamais lieu d'être effrayés de nous trouver près de lui: cela nous place dans la poussière et lui donne, à Lui, toute gloire. — On nous dit qu'il ne faut pas être toujours sur la montagne. Notre place est d'être là toujours: quand nous sommes sur la montagne avec Dieu, nous ne pensons jamais à nous-mêmes. Nous pouvons nous enorgueillir de ce dont nous avons joui, mais non de ce dont nous jouissons. C'est quand nous sommes sortis de la présence de Dieu que nous commençons à avoir quelque idée de nous-mêmes, parce que nous avons été dans la présence de Dieu.

ME 1877 page 240

 Heureux celui qui a un vase vide, que Dieu est toujours prêt à remplir; malheureux celui qui n'a pas de vase vide! L'huile ne manqua pas, lorsque la femme de Sarepta manqua de vaisseaux. Le Seigneur a une infinité de canaux vides à remplir; et quel bonheur pour nous d'aller à lui avec tous nos besoins, connaissant son caractère et nous approchant de lui comme d'un donateur.

Je crains que plusieurs ne connaissent pas la douceur qu'il y a à s'approcher de Dieu afin qu'il remplisse nos vases et les fasse déborder pour satisfaire aux besoins d'autrui; ceux-là ont trouvé l'oreille et le coeur de Christ. Il laisse l'apôtre Paul répandre toutes ses pensées devant lui, et il y répond dans sa grâce bien au-delà de tout ce que Paul lui avait demandé. La bénédiction n'est pas mesurée seulement par les besoins de celui qui s'approche, mais par tout ce qu'il y a dans le coeur de Dieu pour ceux qui sont en Christ.

ME 1877 page 260

L'épreuve de la foi sera à louange et à gloire à l'apparition de Jésus Christ: voilà ce qui doit donner le but et le motif. — Le Seigneur nous soulage et nous rafraîchit souvent par des joies et des encouragements dans le chemin. Il est allé devant Israël lui chercher un repos dans le désert (Nombres 10: 33).

ME 1877 page 420

J'ai été frappé dernièrement en voyant combien David est plus intéressant que Salomon, parce que quoique ce dernier nous présente davantage le temps de bénédiction et de paix sous le règne de Christ, le premier nous donne la personne, les affections, les souffrances et le coeur de Jésus en tout cela: cela nous vaut tout le reste.