Fragments

Fragments. 1

ME 1877 page 220 - Darby J.N. 1

ME 1877 page 300. 1

ME 1877 page 340. 2

ME 1877 page 360. 2

ME 1877 page 460. 2

ME 1877 page 479. 3

 

ME 1877 page 220 - Darby J.N.

Le fait de se trouver en présence de Dieu, a pour résultat deux choses: une conscience alarmée et l'encouragement. La présence de Dieu tient la conscience absolument en éveil, mais elle la fortifie en même temps pour la faire regarder au-dessus du mal, tout en appréciant le caractère de ce dernier.

Dieu nous amène en sa présence afin que nous jugions tous les choses qui lui sont contraires mais aussi afin de nous fortifier contre ces choses; et c'est un encouragement. Il trouve son plaisir en nous, et il plaît à nous rendre conformes à lui-même; c'est ainsi que sa grâce est introduite d'une manière si bénie, nous faisant participer à la nature de Dieu. Il veut nous rendre participants de ce qu'il est: non seulement de la sainteté, mais de sa sainteté. Il ne dit pas: «Vous devez être saints», mais il communique la sainteté — sa propre nature. Remarquez le contraste entre la grâce et la loi: Dieu n'exige-t-il pas la sainteté en sa présence? Assurément, mais c'est la loi; tandis que la grâce, c'est Dieu trouvant son plaisir à donner la sainteté. La séparation du mal et la puissance du bien, tels sont les deux caractères imprimés sur toutes les voies de Dieu ici-bas, — en discipline, en châtiment, etc. Quand nous sommes assez près de lui pour voir, nous avons le secret de ses voies.

ME 1877 page 300

C'est un grand soulagement que Christ soit Fils sur sa propre maison, non pour que nous négligions celle-ci, mais pour que nous ayons la consolation d'une main plus puissante, plus sûre que la nôtre, — hélas, plus aimante, et qui fait contribuer toutes choses au plus grand bien de ceux qui l'aiment.

ME 1877 page 340

 Dieu agit cher frère; cela est évident et c'est ce qui me console en pensant à beaucoup de faiblesses et de manques de foi. Mais nous savons qui nous suivons et en qui nous avons cru, et là il y a toujours de la joie, une joie ineffable et glorieuse et qui ne nous confondra pas. Je sens que nous avons à bénir Dieu profondément et avec allégresse de coeur en même temps, d'avoir placé de pauvres, faibles instruments comme nous, dans ce que je crois certainement être le vrai témoignage de sa part en grâce dans ces derniers jours, jours solennels, il est vrai, mais heureux, très heureux, si nous réfléchissons que c'est la prochaine venue de notre bien-aimé Sauveur qui leur donne leur caractère particulier. Qu'Il nous rende heureux et pleins de foi, et qu'il nous détache en simplicité du monde qu'il va juger.

ME 1877 page 360

Il y a quelque chose de plus compromis que la vérité parmi nous, c'est sa valeur, ce sont ses droits. Nous sommes moins éloignés de trouver les mêmes dogmes dans l'Ecriture, que de leur reconnaître la même autorité sur nous, et il est permis d'affirmer que les questions qui divisent les chrétiens seraient bientôt résolues, s'ils s'approchaient de la Bible avec l'intention de prendre au sérieux toutes les vérités qu'elle proclame. Hélas! pendant que nous lisons, le diable murmure à notre oreille: «tout cela n'est pas également urgent, également obligatoire; il est ordonné d'avoir égard aux faibles; Paul se faisait tout à tous, et consentait à sacrifier et à circoncire Timothée; d'ailleurs l'édification passe avant le dogme, le dogme principal passe lui-même avant les dogmes secondaires, etc.». On ouvre volontiers l'oreille à un langage qui semble plausible, prudent, qui semble n'attaquer aucune vérité, et qui n'en est que plus propre à les frapper toutes d'impuissance. On s'incline de loin devant chaque vérité, mais qu'elle se rapproche de nous, qu'elle exige des actes, des sacrifices, et aussitôt la vérité actuelle prend place parmi les vérités inopportunes.

ME 1877 page 460

Soyons heureux dans la pensée qu'en nous attachant à Christ nous jouirons de toute la clarté et de la joie de sa lumière. Qu'on est heureux d'être à lui et de voir la lumière dans sa lumière! Que cette lumière est brillante et glorieuse sur les frères, «à la belle étoile», attendant le lever de l'étoile brillante du matin, la venue de ce précieux Sauveur, qui nous donnera d'être comme les rayons de sa gloire et les fleurons de sa couronne, les compagnons intelligents de sa gloire, l'épouse de son coeur.

Déjà elle est levée, cette étoile, dans nos coeurs (2 Pierre 1): Qu'elle n'y pâlisse pas! Que les frères apprennent à sentir tout ce que Christ est, dans la souffrance et dans la patience, afin qu'ils jouissent moralement de sa gloire quand elle viendra. La paix soit avec eux et la présence de notre précieux Jésus; il est pour nous, de toute manière, un bonheur infini!

ME 1877 page 479

Hélas! les événements sont bien propres à recueillir l'attention et à rendre bien précieuse la pensée que nous avons un royaume qui ne s'ébranle pas… Les circonstances ne font que fournir l'occasion au témoignage des fidèles, de ceux qui se trouvent assez près du Seigneur pour l'introduire au milieu de la scène comme un refuge et un sanctuaire, et sa venue comme la clef ou plutôt la solution à tout ce qui se passe, et son amour et ses sympathies comme consolation et ressource au milieu de la tribulation.

Quel bonheur d'avoir un Dieu qui est tout amour, au milieu de toute la misère qui nous entoure, en Christ qui en est l'expression parfaite au coeur et aux besoins de l'homme! Puissions-nous, nous aussi, vivre dans ce monde de manière à en être les témoins et l'expression; vivre assez près de Christ pour nous approprier réellement tout ce qu'il est, pour qu'il soit reproduit dans notre vie, et dans toutes nos voies et toutes nos paroles! Tout, sauf lui-même, tend à nous en détourner: le succès même d'une vie tant soit peu dévouée, l'influence qu'elle nous donne, sans que nous en ayons la conscience, sauf dans les relations qu'elle produit avec les autres, tendent à nous faire sortir de sa dépendance et à donner libre cours à notre volonté. Si nous sommes près de lui, sa précieuse présence corrige tout.