«Le roi» dans Daniel

ME 1878 page 340

 

1.  «Le roi», dans Daniel 11: 36, est, je n'en doute pas, la même personne, au point de vue politique, que Jean nous présente sous son caractère religieux ou irréligieux comme «l'Antichrist». Il est clair, d'après Daniel, que le siège de sa puissance est la «Terre Sainte», l'objet des attaques, à la fin, des puissances du midi et du nord, autrement dit l'Egypte d'un côté, et de l'autre la Syrie ou la Turquie de nos jours. Toutefois sa destruction est réservée au Seigneur lui-même venant du ciel (2 Thessaloniciens 2: 8; Apocalypse 19: 20). C'est de la puissance Syrienne, quel que soit celui qui alors en tiendra le sceptre, que parlent les derniers versets de Daniel 11. Lui aussi est détruit par le jugement divin. (Voyez Daniel 8: 25; 11: 45).

2.  La relation entre le livre de Daniel et l'Apocalypse est un vaste sujet; mais je ferai remarquer seulement ceci, que, comme Daniel révèle les résultats de la chute du peuple terrestre d'Israël, l'Apocalypse présente les conséquences de la chute du témoignage céleste, d'un bout à l'autre de la chrétienté et du monde en général. Cette observation peut être utile pour nous faire comprendre l'analogie et la différence qu'il y a entre les deux prophéties. Ce que la première était pour le Juif, la seconde l'est pour l'Eglise.