Sortons vers lui hors du camp portant son opprobre - Hébreux 13: 13

 ME 1878 page 401

 

«Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n'ont pas le droit de manger. Car les corps des animaux dont le sang est porté, pour le péché, dans les lieux saints, par le souverain sacrificateur, sont brûlés hors du camp. C'est pourquoi aussi Jésus, afin qu'il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Ainsi donc sortons vers Lui hors du camp, portant son opprobre: car nous n'avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir».

Ces paroles furent adressées aux Hébreux chrétiens, du temps où elles furent écrites; mais elles sont d'une grande importance pour tous les temps, et particulièrement pour les nôtres. Dieu, dans sa patience, avait permis à ces chrétiens, pour un temps assez long, de rester mêlés avec les autres Juifs dans le culte juif, et de pratiquer les cérémonies que la loi avait établies. Nous apprenons aussi par les Ecritures, que ces chrétiens étaient tous zélés pour la loi. (Voyez Actes des Apôtres 21: 20 et suivants). Dieu usait de patience, dans sa grâce ne se hâtant pas d'exécuter le jugement, mais donnant au contraire à l'homme le temps de se repentir. Tout fut vain: Jérusalem rejeta le Seigneur et ne voulut pas écouter le témoignage de sa gloire après son ascension; elle attira sur elle la condamnation. La croix du Fils de Dieu mit fin à tout le système de la loi, et à toute relation basée sur un fondement terrestre et qui se rapportait, pour son résultat, à la responsabilité de l'homme. Ce système avait été parfaitement à sa place, et avait répondu au but pour lequel Dieu l'avait établi. La loi mettait l'homme à l'épreuve: Dieu lui avait donné une règle parfaite, comme fils d'Adam vivant sur la terre, et il réclamait de lui la justice selon cette règle.

Dieu avait en outre accompagné cette règle de tous les moyens qui pouvaient encourager l'homme à demeurer dans l'obéissance, moyens qui consistaient en choses terrestres, belles selon les pensées de l'homme, vêtements, temple magnifique, musique, bénédictions temporelles de toute nature, promesse de secours divin dans les difficultés, et par-dessus tout la parole de Dieu. Dieu avait fait plus encore: il était venu habiter au milieu de son peuple, au moins jusqu'à la captivité babylonienne. Sans doute, dans l'épître aux Hébreux, il est toujours question du tabernacle et non du temple, parce que la foi est toujours dans le désert. Mais je n'ai pas besoin ici d'insister sur ce point: nous savons tous l'histoire du peuple d'Israël. L'homme n'a pas gardé la loi, et il n'a pas pu présenter à Dieu la justice que Dieu réclamait par elle; car la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, et aussi elle ne le peut pas.

Dieu envoya aussi à Israël les prophètes, sommant le peuple par eux, jusqu'à ce qu'il n'y eut plus de remède. A la fin, Dieu envoya son Fils unique, — la dernière ressource entre ses mains pour ramener le peuple à Lui, et recevoir, de la part d'un peuple qui s'était détourné de Lui, les fruits de la justice. Mais le but ne fut pas atteint; tout fut vain. Ils ont dit: «Voici l'héritier; tuons-le…»; et ils l'ont rejeté et crucifié. Mais, sur la croix, Christ a prié pour le peuple, attribuant ce qu'il faisait à l'ignorance; et l'Esprit Saint (Actes des Apôtres 3), par la bouche de Pierre, répondant à cette prière, annonça au peuple le pardon de Dieu et le retour de Christ, s'il se repentait. Pierre parlait encore, que les principaux du peuple survinrent et imposèrent silence aux apôtres, et, par la mort d'Etienne, le dernier témoignage de la grâce de Dieu fut expressément rejeté (Actes des Apôtres 7). Tout espoir de ramener la chair, la coeur naturel de l'homme, à l'obéissance, fut ainsi détruit: l'histoire de la responsabilité de l'homme était arrivée à son terme, montrant que l'affection de la chair est «inimitié contre Dieu».

Alors Dieu, dans sa pure et parfaite grâce, a accompli une rédemption parfaite, et, par le moyen de la mort de son Fils, a préparé pour nous une justice divine; et, si l'homme, avec tous les moyens et tous les secours qui auraient dû l'y amener, n'a pas pu parvenir à la justice qui est selon la loi, pour la présenter à Dieu, Dieu, dans sa grâce, révèle une justice divine qui donne aux croyants une place dans la présence de Dieu, une position ou un état qui convient à sa gloire.

Le discours d'Etienne aux anciens d'Israël nous donne l'abrégé de toute cette histoire du coeur de l'homme en Israël, d'une manière remarquable. «Gens de col roide, et incirconcis de coeur et d'oreille», dit-il à la fin de ce discours, «vous résistez toujours à l'Esprit Saint; comme vos pères, vous aussi! Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Et ils ont tué ceux qui ont prédit la venue du Juste, lequel maintenant vous avez livré et mis à mort, vous qui avez reçu la loi par la disposition des anges et qui ne l'avez point gardée». Tel est l'homme envisagé au point de vue de sa responsabilité, entouré qu'il était des bénédictions de Dieu comme d'une haie.

Ainsi s'est formé le camp de Dieu, appelé de ce nom parce que le peuple d'Israël était rangé comme une armée autour du tabernacle de Dieu. C'était le camp de Jéhovah. Sans doute, le peuple a été introduit dans le pays de Canaan, et le temple a été édifié à Jérusalem, mais notre épître traite cependant le peuple et toutes les questions dont elle s'occupe, à ce point de vue que nous venons de présenter. Quelle qu'ait été la patience de Dieu, la ville coupable a dû recevoir, du juste jugement de Dieu, la peine de ses péchés, comme cela a eu lieu en effet. La mort d'Etienne constitue, moralement, la fin des voies de Dieu envers le peuple d'Israël; et le jugement extérieur a été accompli par la destruction de Jérusalem. C'est, au fond, la croix qui est réellement la fin; mais, à cause de l'intercession de Christ (voyez Luc 23: 34), Dieu donna du temps au peuple pour se repentir. Or tout fut vain, et, comme nous l'avons dit, à la mort d'Etienne, l'histoire de l'homme sous sa responsabilité en Israël est entièrement terminée: une âme est reçue dans le ciel; désormais Israël devra attendre que tous les héritiers soient rassemblés, pour recevoir par pure grâce les bénédictions de Dieu par le moyen du Sauveur qu'il a rejeté. Alors tout le système du camp est mis de côté. Ce système mettait l'homme à l'épreuve; l'épreuve était maintenant terminée, — et la grâce du Père cherche des adorateurs (Jean 4). Le Saint Esprit rassemble les enfants de Dieu autour du Berger. ils constituent bien un troupeau sous lui, mais il n'y a plus un «camp» reconnu de Dieu, autrement dit un système fondé sur des cérémonies extérieures par lesquelles les hommes sont unis ensemble, au lieu de l'être par le Saint Esprit qui nous unit comme un corps, le corps de Christ. Le troupeau de Christ est dispersé; et si l'ennemi ne peut pas ravir les brebis des mains du bon Berger, cependant le loup les ravit et les disperse (Jean 10: 12).

Mais l'homme a fait un «camp».

Le vrai camp fut établi par Dieu pour mettre l'homme à l'épreuve, et Dieu fit sa demeure au milieu de ce camp: sa gloire y était visible, accompagnée de bénédictions visibles, le tout étant adapté à l'homme dans ce monde, à la chair. Ainsi l'homme fut éprouvé comme homme sur la terre; le système tout entier était terrestre. Comme nous l'avons vu, l'homme s'est trouvé jugé sous ce système; il ne pouvait pas y marcher avec Dieu. Par la rédemption accomplie, Dieu l'a béni des bénédictions spirituelles dans les lieux célestes; le Chef est assis à la droite de Dieu, et les membres sont unis à lui par le Saint Esprit qui est descendu du ciel pour former l'Eglise, corps de Christ, sur la terre, avec un culte spirituel, comme la maison de Dieu.

Mais l'esprit judaïque, que l'apôtre combattait avec tant de force, s'introduisit de bonne heure dans l'Eglise et y forma de nouveau un «camp», un système, non de personnes unies à Christ par la puissance du Saint Esprit, mais un grand système qui porte bien le nom de Christ, mais dont on devient membre par des cérémonies et non par l'Esprit Saint: l'union se fait par les cérémonies seulement. Nous admettons complètement que la cène est une cérémonie bénie, qui est l'expression de l'unité des chrétiens, comme corps de Christ; mais ce n'est pas elle qui fait ou produit l'union ou l'unité: c'est le Saint Esprit. La cène, de la manière la plus douce pour le coeur, est l'expression de cette union, — dont elle rappelle la base, c'est-à-dire la mort du bien-aimé Sauveur, — et de la position des chrétiens unis ensemble, comme étant baptisés d'un seul Esprit, pour être un seul corps dont le chef ou la tête est dans le ciel, et pour attendre sa venue du ciel en célébrant avec actions de grâces sa mort, seul mais sûr fondement de leur espérance, jusqu'à ce qu'il vienne.

L'esprit charnel de l'homme et la ruse de l'ennemi opérant sur la chair, ont fait néanmoins de l'Eglise un «camp»; dès lors, — à la fin des temps, — la vraie célébration de la cène, là où elle se fait avec intelligence, se fait hors du camp. J'ai dit un mot de la cène, parce que, par la manière dont j'ai dû parler des cérémonies qui sont les fondements et les bases du camp, on pourrait croire que je ne reconnais pas tout le prix de ce mémorial institué par le Seigneur, comme le fut aussi le baptême. Mais, quand l'épître aux Hébreux invite à «sortir» du camp, cette exhortation s'applique à toute la vie chrétienne à toute la vraie position du chrétien. Le camp, comme système, n'a plus sa raison d'être: Dieu est pleinement révélé en Christ, et aucun autre culte ne lui convient que le culte en Esprit; Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité; et le Père, en grâce, en cherche de tels qui l'adorent (Jean 4). Mais, comme nous l'avons dit, il s'est formé de nouveau un camp, un christianisme de profession, où, pour y avoir sa place, il n'est pas nécessaire d'être né de Dieu, ni d'être scellé du Saint Esprit.

Une foule d'hommes, depuis longtemps, ont abandonné le camp sous ses formes grossières, comme par exemple le papisme, mais, au lieu de comprendre la volonté de Dieu pour eux en un pareil état de choses, ils ont fondé de petits «camps», comme nous le voyons tous les jours dans le monde appelé chrétien. D'autres, de nos jours, ont reconnu que le principe de ces sociétés, dans lesquelles on enseigne qu'on naît de nouveau par les sacrements, et où l'on place par conséquent les convertis sur le même pied que les inconvertis, n'est pas selon la parole de Dieu; et cependant il ne manque pas parmi eux de vrais et pieux chrétiens, qui restent attachés à ces corporations religieuses. Plusieurs aussi ont abandonné ces sociétés sans juger cependant le principe qui les constitue, ne voulant pas rendre témoignage, dans leur vie pratique, que nous n'appartenons plus au «camp», et voulant faire partie du camp général des chrétiens. C'est un devoir, pour tout chrétien, de reconnaître tous les vrais chrétiens pour membres du corps de Christ, et d'avoir pour eux un coeur plein d'amour; mais c'est tout autre chose de s'associer, dans une marche commune, avec ceux qui font partie du camp.

On peut réformer beaucoup de choses particulières, prendre la parole de Dieu comme règle à l'égard de divers détails de la marche, et rester en même temps une petite association au milieu de la grande, en demeurant uni aux autres dans les choses qui ne touchent pas à ces détails. De cette manière on reste toujours dans le camp. On cherche à se justifier par les anciennes traditions, et l'on reste toujours une branche du grand arbre de la chrétienté; la parole de Dieu et l'Esprit ne sont pas les seuls appuis de l'âme dans sa marche: on tient encore aux vieux liens, au système qui est réellement le camp dont on fait partie. Je n'ai pas besoin de dire qu'un chrétien ne peut pas abandonner la profession chrétienne; mais celui qui croit à la puissance vivante du Saint Esprit, sait qu'il est un membre de Christ, uni au Chef dans le ciel, et que la Parole suffit pour le conduire; il sait aussi que l'union sur la terre, selon la volonté de Dieu et la parole de Dieu, est formée par le Saint Esprit dans l'unité du corps de Christ; — et cela lui suffit. Ce qui est maintenant le «camp», au contraire, a été formé par l'homme, en abandonnant les principes de la maison de Dieu. Le camp est juif de sa nature; il dépend des traditions des hommes, ceux-ci se réunissant selon des règles humaines, et voulant une mission humaine pour le ministère. C'est la question même qui fut soulevée contre l'apôtre Paul, qui se glorifie d'être apôtre, «non de la part des hommes, ni par l'homme»; on ne croit pas à la puissance, ni à la suffisance du Saint Esprit.

Il est très important qu'on reconnaisse le ministère, qui est une partie des voies de Dieu, pour attirer les âmes, les nourrir, et les enseigner. Malheur à qui le méprise! Mais la question est: Qui doit envoyer les ministres? Est-ce Christ et le Saint Esprit, ou les hommes? Est-il nécessaire, lorsque Christ a donné les cinq talents à son serviteur, qu'un tiers vienne autoriser le serviteur à trafiquer avec les talents que le Seigneur lui-même lui a confiés? Penser et faire ainsi, c'est créer une vraie succession et une classe d'hommes d'église, un clergé, distincte des autres frères, non par les dons qu'ils peuvent avoir reçus, mais par un privilège officiel. L'oeuvre du Seigneur ne dépend plus, en pareil cas, immédiatement de Lui, et la direction du Saint Esprit est jugée insuffisante.

Nous avons dit ce qui précède pour faire connaître le caractère du «camp», et nous répétons que le camp, c'est le monde religieux, le monde chrétien, quoique cette expression si usitée soit une vraie contradiction dans ses termes mêmes; mais le passage de l'Ecriture qui nous occupe renferme une allusion à un précepte de la loi qui jette une grande lumière sur la question que nous traitons ici, et fournit un principe qui rend facile de juger ce qu'est le camp. Le précepte dont je parle est celui-ci: lorsque le sang du sacrifice était porté dans les lieux saints, le corps de la victime devait être brûlé hors du camp. Ainsi, le sang de Christ a été présenté à Dieu dans le sanctuaire céleste, et il est toujours devant les yeux de Dieu; et Christ a souffert hors de la porte. «Sortons donc vers lui hors du camp», dit l'apôtre. On offrait tous les jours, à la porte du tabernacle, de nombreuses victimes dont le sang était répandu sur l'autel des holocaustes, et le corps (au moins les graisses) brûlé sur ce même autel; mais rien n'entrait dans le sanctuaire. Tous ces sacrifices, très importants comme figures, s'adaptaient à la position d'Israël en dehors du voile qui cachait Dieu, à un service terrestre, à une religion qui se pratiquait sur la terre, au camp. Mais, une fois l'an, pour ne pas parler de cas analogues établis sur le même principe, le sang était porté par le souverain sacrificateur au dedans du voile, et le corps brûlé hors du camp (Lévitique 16). Or les lieux saints sont la figure du ciel, comme nous le dit expressément le verset 24 du chapitre 9 de l'épître aux Hébreux. Christ est donc entré dans le ciel même, et nous lui appartenons dans le ciel; mais, dans ce monde-ci, il a été rejeté, et il a souffert hors de la porte.

C'est ici la fin de la seule religion terrestre et mondaine que Dieu ait reconnue dans le monde. Dieu avait établi cette religion dans le judaïsme, le camp de Dieu présent sur la terre: mais cet ordre de choses était l'épreuve de l'homme, pour montrer s'il était possible pour l'homme (l'homme selon la chair, bien entendu) de marcher avec Dieu. La chose était impossible. Alors Dieu, dans son immense grâce, accomplit une rédemption parfaite; l'homme, dans la personne de Christ, prend sa place dans le ciel, et nous, par le Saint Esprit descendu du ciel, nous sommes en esprit avec Jésus qui est dans le ciel; mais, sur la terre, si nous avons l'intelligence divine, nous sommes sortis avec Jésus, et nous comprenons l'impossibilité d'unir la vraie religion et le culte divin avec le monde. Si l'église infidèle s'est unie de nouveau avec le monde, et a refait un camp, une religion pour le monde avec des arrangements et des ordonnances terrestres, sortons de ce camp. C'est se tromper, que de penser à réformer les abus qui existent dans le camp, car le camp lui-même est le grand abus. Notre témoignage devrait être clair: si nous sommes sortis du camp, il ne faut pas que nous nous mêlions dans notre marche et notre activité avec le camp; il ne faut pas que nous nous unissions avec ceux qui en font partie, dans une conduite qui reconnaît les principes du camp. Ce n'est pas l'étroitesse que je cherche. De nos pieds, sans doute, nous devons marcher dans un chemin étroit, comme Jésus l'a dit; mais nos coeurs doivent être aussi larges que possible, pour recevoir cordialement tous les vrais chrétiens, et nous réjouir dans la communion de tous les frères qui le veulent bien, hors du camp.

Que Dieu nous garde de l'étroitesse, mais ne marchons pas dans une voie qui reconnaisse le camp comme une chose que Dieu peut approuver. Il ne faut pas, je le répète, que nous nous unissions à ceux qui sont dans le camp, ou pour les choses qui reconnaissent le camp. Que notre témoignage soit fidèle, et ne faisons pas de transaction avec une chose qui n'est pas selon la volonté de Dieu.

La question est sérieuse et de la plus haute gravité. Est-ce le devoir des chrétiens, de marcher dans le camp en reconnaissant dans leur conduite un chemin qui en justifie le principe, ou bien de sortir et de marcher d'une manière qui rende continuellement témoignage que nous sommes sortis d'un système qui nie le vrai caractère du christianisme? Je sais bien que ce dernier chemin est plein de difficultés, et qu'on le taxe d'étroitesse; je dirai même que, pour plus d'un coeur, il y a danger d'étroitesse; je sais aussi qu'il faut la foi pour suivre ce sentier, et qu'on ne peut y avancer sans une ferme et simple confiance en la fidélité du Seigneur, et dans les secours de l'Esprit qui nous sont assurés. La voie large est plus facile pour la chair; mais si notre seul désir est de faire la volonté de Dieu et de glorifier le nom de Jésus, la foi saura discerner le vrai chemin, et le chemin de la foi est celui de la bénédiction et du bonheur. En suivant ce sentier nous ne serons pas confus à la venue du Seigneur Jésus.