L'espérance qui est devant nous - Hébreux 6: 18, 19

ME 1878 page 460

 

«L'espérance proposée», est l'attente de la gloire céleste, assurée et manifestée en Christ exalté dans le ciel. Sans doute «l'espérance» implique quelque chose qui doit encore être fait ou manifesté, quoique, étant de Dieu en Christ, elle ne soit pas mêlée de la moindre ombre d'incertitude comme ce que les hommes appellent espérance. Cette espérance a aussi des effets présents: «Par laquelle nous approchons de Dieu» (comparez Hébreux 10: 23); elle est faite pour nous remplir de joie (Hébreux 3: 6). Ce n'est évidemment que dans l'avenir qu'elle sera réalisée tout entière; et c'est pourquoi elle est justement appelée «espérance». Cependant l'oeuvre de Christ étant accomplie et Christ étant entré au dedans du voile, notre espérance nous est présentée comme pénétrant là aussi, ce qui veut dire que, outre qu'elle est sûre pour nous, et ferme en elle-même, elle est céleste comme entrant dans la présence immédiate de Dieu, sur le fondement du sang précieux de Christ. Elle compte sur Dieu pour qu'il accomplisse tout ce qu'il a promis, selon la fidélité qui a ressuscité Christ d'entre les morts (comme Isaac dans le type) et l'a placé dans l'atmosphère de bénédiction immuable au dedans du voile. Comme Abraham recouvra son fils, pour ainsi dire, et que la promesse fut confirmée par un serment, nous avons nos promesses confirmées d'une manière encore plus précieuse en Christ glorifié à la droite de Dieu, quoique nous ayons encore «besoin de patience».