L'humilité n'empêche pas la fermeté; bien au contraire. Elle nous rend obéissants, et rien de plus ferme que l'obéissance.
Puissions-nous jouir de la présence de Dieu qui donne la joie, et non pas seulement de la joie que sa présence donne.
La foi a un double caractère: l'énergie qui surmonte les difficultés, et la patience qui s'attend à Dieu et se confie en Lui.
Les héros de Dieu font une triste figure devant le monde, car ce qui les caractérise, c'est un coeur humble et brisé; mais ils ont trouvé le secret de la force.
L'unité du corps commence avec l'exaltation de Christ dans le ciel et la descente du Saint Esprit. La cène est l'expression extérieure de cette unité.
Il est incorrect pour un chrétien de demander le Saint Esprit. C'est comme quelqu'un qui chercherait une chose qu'il tient dans la main; mais autre chose est de demander d'être rempli du Saint Esprit.
La délivrance a un double caractère:
1° Liberté parfaite avec Dieu en amour dans ma position devant lui; 2° Liberté de la puissance du péché en moi-même. Pour la première nous sommes en Christ; pour la seconde Christ est en nous.
Comme doctrine on a laissé de côté le 7e aux Romains. Le 3e est un sujet à part. Si l'on est bien enseigné, on traverse le 7e tout de suite, et l'on passe dans le 8e, parce que la conscience a été exercée; sinon l'on y passe tôt ou tard.
On peut avoir appris à dire «Notre Père», mais ce n'est pas tout; il faut être dans la relation. Le Saint Esprit suit ou plutôt devrait suivre le pardon des péchés (voyez Actes des Apôtres 2: 38; 10: 43, 44).