Fragments

 ME 1881 page 240

 

C'est un fait précieux que, dès qu'il y a confiance dans le sang, Dieu ne peut plus voir un seul péché. S'il ne passait pas par-dessus, c'est qu'il aurait renié l'efficace du sang. Ce qui mettait les Israélites à l'abri, ce n'était pas qu'ils voyaient le sang, mais que Dieu le voyait. Beaucoup de personnes disent «Je ne sais pas si je l'ai accepté comme il faut» mais ce qui donne la paix, c'est de savoir que Dieu l'a accepté. Ces gens croient qu'il leur faut examiner leurs coeurs pour voir s'ils l'ont bien accepté; tandis qu'une âme simple ne pense à rien de semblable, mais est trop heureuse de se reposer sur l'appréciation que Dieu fait du sang de Christ. Il faudra peut-être que Dieu s'occupe bien souvent de moi, pour que j'arrive à avoir des affections vraies. Il est parfaitement certain que, de jour en jour, nous devrions trouver le sang de Christ plus précieux, mais mon acceptation n'est pas basée sur cela. Il est question pour moi de croître en affections, mais ce ne sont pas des affections croissantes qui donnent la paix; c'est le fait que Dieu a accepté le sang. Si Dieu ne me recevait pas, il devrait renier l'efficace du sang de Christ. Ce sang a eu pour effet d'arrêter son bras en jugement. A la croix de Christ, non seulement mon péché a été pardonné, mais Dieu a été glorifié. Voilà ce qui donne au sang sa pleine valeur.