Le temps viendra où nous pourrons laisser nos coeurs entièrement libres, où la conscience ne sera plus nécessaire, où nous n'aurons plus jamais besoin d'avoir nos reins ceints. Dans le ciel, nous pourrons donner libre carrière à nos coeurs, ici-bas jamais.
Le monde parle de «succession apostolique». Il n'y a pas de succession dans la vérité.
Les Corinthiens cherchaient à se complaire à eux-mêmes, les Galates à se corriger, les Colossiens à rendre religieux le vieil homme.
Moi en Christ — Christ en moi. Ces deux choses ne peuvent être séparées, mais elles diffèrent entièrement l'une de l'autre. L'une exprime ma position et l'autre mon état.
Si je dis à un homme que j'ai payé sa dette, il me croira, mais sa foi n'ajoutera pas un seul centime au payement.
On ne trouvera personne, pas même un jeune enfant, qui ne soit blessé, et souvent d'une manière incurable, par une punition injuste. «Ils m'ont rendu le mal pour le bien» (Psaumes 35: 12); telle a été l'une des souffrances profondes du Sauveur; et plus le bien est grand, élevé, plus le mal afflige.
On a la paix, quand on apprend que la justice a accepté le sang que l'amour a donné.
La première épître de Jean nous occupe de la vie, telle qu'elle doit se manifester dans le chrétien. Les épîtres de Paul présentent la dispensation de Dieu, dans laquelle cette vie se déploie; les écrits de Jean nous font voir ce qui est déployé; la vie divine dans la communion du Père et du Fils.
Pour un chrétien, le secret de la paix au dedans et de la puissance au dehors, c'est d'être uniquement et toujours occupé de ce qui est bon.
En présence de tous les dangers qui nous menacent, combien la parole de Dieu est précieuse pour la foi! C'est elle qui nous éclaire, pour que nous puissions discerner l'adversaire et l'erreur; c'est elle qui nous montre le chemin que Dieu a tracé à la fidélité, au milieu des circonstances difficiles. Restons attachés à sa Parole avec un coeur droit, marchant dans l'humilité devant le Seigneur; alors rien ne sera capable de nous faire tomber. Dieu est fidèle; il garde les siens; il gardera les plus jeunes et les plus faibles. Mais sans la soumission à Dieu et à sa Parole, malgré les beaux sentiments que nous exprimons, ou malgré l'excellence de la méthode que nous adoptons, il nous faudra sentir la puissance de l'ennemi.
A mesure que j'avance, je comprends mieux beaucoup de choses, mais il en est une que je comprends toujours moins; c'est la grâce de Dieu envers moi.
L'intercession de Christ pour nous est une chose continue; elle précède notre retour à Dieu. C'est pourquoi Jean ne dit pas: «Si quelqu'un se repent, nous avons un Avocat», mais: «Si quelqu'un a péché;» car la repentance en nous est elle-même le résultat de l'intercession de Jésus.
Croire en Jésus, c'est la sûreté; voir l'oeuvre accomplie à l'entière satisfaction de Dieu, c'est la délivrance; marcher dans la conscience que l'on est associé à un Christ glorifié, c'est la puissance.
Qu'est-ce que la communion? Des pensées, des sentiments, des affections, des objets en commun; un seul coeur, une seule pensée.
On peut être un rossignol et ne jamais chanter, car on est rossignol avant de chanter. Si je n'étais un rossignol que parce que je chante, ce serait, faire dépendre ma position de mon état.
Il est impossible que Dieu supporte le péché, mais il peut l'ôter.
L'habitation de Dieu nous parle de notre privilège; la maison de Dieu nous rappelle notre responsabilité; le temple de Dieu nous avertit de son caractère saint; l'assemblée de Dieu proclame le nom de Celui auquel appartient le rassemblement des siens.
Si vous revêtiez l'homme d'une armure dans le désert, vous l'en revêtiriez contre Dieu; mais c'est dans les lieux célestes qu'il la faut, contre les malices spirituelles qui s'y trouvent.