En Esaïe 5, Dieu cultive la nature humaine; en Esaïe 7, il la juge.
Dans chacune des deux grandes périodes de l'Eglise on trouve une Eglise qui a le coeur de Christ. Comme Smyrne vient après Ephèse, Philadelphie vient après Sardes. L'une est la pauvreté même, l'autre la faiblesse même.
Si Adam, après la chute, avait mangé du fruit de l'arbre de vie, il serait devenu un pécheur immortel.
Le penseur le plus estimé est comme l'araignée qui tisse sa toile avec la substance qu'elle tire de son corps. Les pensées de l'homme n'ont pas plus de valeur que cela.
La gloire est le témoignage de l'efficace de l'oeuvre, l'humiliation celui de la grandeur de l'amour.
Quand le Seigneur demande quelque chose à la Samaritaine, elle ne sait pas même lui donner un verre d'eau, encore moins lui demander. «Si tu connaissais le don de Dieu», dit Jésus. Le pécheur ne demande que lorsqu'il a appris à connaître le Sauveur.
Or, qu'à Celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez, et de vous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie, — au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, soient gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles. Amen! (Jude 24, 25).