L'amour, c'est Dieu donnant ce qui est le plus près de Lui pour ce qui est le plus loin de Lui, et, dans ce but, donnant le premier pour être fait le second.
Pour briser notre volonté, Dieu brise souvent notre corps, ou notre tête, ou notre coeur, souvent deux de ces choses, parfois les trois ensemble. On dit: Il ne nous reste rien! En effet, mais le Seigneur reste pour nous glorifier en Lui, et le Seigneur reste qui se glorifie dans notre infirmité.
Laodicée, c'est l'activité du vieil homme pour augmenter ses ressources dans le domaine religieux.
L'unité de l'Esprit est la manifestation de l'unité du corps. — L'unité de l'Esprit, c'est l'unité réalisée. — Il est plus difficile de comprendre l'unité de l'Esprit que l'unité du corps. — Le corps ne peut pas se diviser (se séparer), mais il est placé sous la responsabilité sur la terre. C'est comme le fait que nul ne peut me séparer de Christ, et néanmoins je dois manifester Christ sur la terre.
Le chemin de l'obéissance et de la dépendance est le chemin du jugement spirituel (Jean 5: 30), de la connaissance (Jean 7: 17) et de la communion. (Jean 14: 23).
La vanité est le désir de la bonne opinion des autres, l'orgueil est la bonne opinion qu'on a de soi.
Satan persuade à l'homme que Dieu n'est pas assez bon pour l'aimer sans réserve, et trop bon pour le condamner.
Quel puissant ministère que celui de Paul: ministère de l'Esprit, de la justice, de la liberté et de la gloire.
S'occuper du mal n'est pas le moyen de connaître le bien.
La loi exige de l'homme pécheur qu'il ne soit pas un pécheur.
Le commandement ne produit jamais l'amour et ne change jamais la nature qui n'aime pas.
La mesure de la relation est toujours celle de la responsabilité.
Je ne sais à quoi
nous sommes bons, si nous nous accommodons dans notre marche à un monde qui a
rejeté Christ.
Tout ce qui n'est pas de Dieu n'est rien pour Dieu.
Toutes les voies de Dieu aboutissent.
Christ vu dans la gloire est le ressort de l'énergie pour la vie chrétienne: gagner Christ, de sorte que tout le reste est une perte. De même Christ s'anéantissant lui-même est le ressort de la marche du chrétien en grâce. Ce sont là les deux parties de la vie chrétienne, que nous ne sommes que trop portés à sacrifier l'une à l'autre. Au moins sommes-nous enclins à poursuivre l'une en oubliant l'autre. Elles brillent toutes deux d'une manière remarquable en Paul.
Quelle est la mesure de notre marche? Dieu lui-même. Cela semble immense, mais quand nous y pensons avec une conscience droite, nous sentons que cela doit être; car Christ est notre modèle.
Vous ne pouvez pas séparer la position de l'état si vous introduisez la résurrection, mais vous le pouvez si vous pensez seulement au sang de Christ. Lorsque je dis que je suis ressuscité, je dis que j'ai une nature qui ne peut trouver son plaisir dans les choses du monde. Naturellement, le sang de Christ nous donne aussi pour cela de puissants motifs, car nous sommes «achetés à prix».
La maison du Père
n'est pas la même chose que la maison de Dieu, car elle nous place dans la
relation d'enfants. Quand Dieu parle de souveraineté, c'est Dieu; quand il
parle de grâce, c'est le Père (voyez Jean 4: 23, 24). Le Père d'abord, ensuite
Dieu; c'est la même chose en 1 Jean 1: 3-5.
S'il y a plusieurs corps sur la terre, il y aurait donc plusieurs têtes dans le ciel.
La prophétie n'est
pas la loi; elle est, d'une part, le témoignage qui prédit le jugement lorsque
la loi a été abandonnée, de l'autre, elle porte les regards des croyants vers
de meilleures espérances et vers une délivrance future annoncée au résidu. La
prophétie suppose l'apostasie, mais cette dernière peut avoir des formes et une
étendue diverses. C'est pourquoi il est dit (Actes des Apôtres 3: 24): «Tous
les prophètes depuis Samuel», car c'est alors qu'Ichabod
fut prononcé sur le peuple.
Les caractères de
Babylone à la fin, ceux pour lesquels elle est jugée, sont l'idolâtrie, la
corruption, la mondanité et la persécution.
Ce n'est pas le péché,
c'est le monde qui empêche les hommes de venir au grand souper. Le
«grand souper» n'est pas seulement le salut; c'est la joie en commun. Une telle
chose existe maintenant: des âmes introduites dans la paix, le repos et
la joie de la présence de Dieu.
Le monde est un vaste système inauguré par la chute, pleinement caractérisé par la croix, comprenant la terre avec les objets qu'elle renferme, les hommes qui l'habitent et les principes qui les font agir, système entièrement étranger à Dieu le Père, et dont Satan est devenu le chef quand il a réussi à en chasser Christ.
En Eden, Dieu se défit de l'homme pécheur; à la croix, en tant que sa volonté était en jeu, l'homme se défit de Dieu venu en grâce.