Fragments

 

Fragments. 1

ME 1890 page 140. 1

ME 1890 page 218. 1

ME 1890 page 240. 2

 

ME 1890 page 140

1 Timothée 1: 5. — Quelle perfection, quant au résultat, nous trouvons dans cet exposé! Dans quelle atmosphère de bénédiction il nous place, en contraste avec les vaines spéculations de l'esprit humain! L'objet du mandat confié à Paul n'est pas une vaine spéculation, mais l'amour — la nature même de Dieu — l'amour actif et dont on jouit; la pureté dans les affections; un coeur pur qui voit Dieu — la conscience, n'ayant rien qui pèse sur elle, heureuse en la présence de Dieu; et puis la foi, l'esprit de dépendance de Dieu et de confiance en Lui. Quel heureux état devant Dieu!

ME 1890 page 218

La comparaison de Jean 1 avec 1 Jean 1; 2: 1, 2, est pleine d'intérêt. En Jean 1, la vie est la lumière des hommes, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise. En 1 Jean 1, l'apôtre dit: «Ce que nous avons vu, contemplé et touché concernant la Parole de la vie, nous vous l'annonçons». Ils ont vu, contemplé et touché la Parole de la vie, et ils annoncent la vie éternelle qui était auprès du Père et qui leur a été manifestée. Par le moyen de la Parole faite chair, devenue pour eux la Parole de la vie, ils ont communion avec le Père et le Fils — les noms de grâce. Alors, au lieu de la lumière luisant dans les ténèbres qui ne l'ont pas reçue, ils sont dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière, mais là sont introduites la responsabilité et une pierre de touche. Je ne fais qu'indiquer les principaux éléments pour montrer le fond de ce qui est dans ma pensée, savoir le complet contraste entre la place que le chrétien a par la rédemption, et celle du monde, quand Christ vient et est dans le monde.

Et j'ajoute que, dans les deux premiers versets du second chapitre, il y a une provision faite pour les manquements dans les détails de la vie. Jésus Christ le Juste et la propitiation demeurent dans toute leur plénitude et leur efficacité — quant à la place et au titre, nous sommes dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière. Mais si l'on agit comme étant dans les ténèbres, la communion est nécessairement entièrement détruite, bien que la justice demeure, et c'est pourquoi Christ n'est pas un avocat auprès de Dieu pour rétablir la justice, mais auprès du Père pour rétablir la communion sur le pied de la justice et de la propitiation. Le manquement est jugé selon la lumière dans laquelle nous sommes — comme Dieu y est. Et c'est pourquoi sur le pied de ce que Dieu accepte comme ôtant le péché, je parle comme je suis selon cette lumière — chose toujours actuelle maintenant. La pleine jouissance du courant de la grâce en communion est rétablie. Toute cette comparaison est remplie d'intérêt.


Les deux «il convenait» de Hébreux 2: 10 et 7: 26, sont frappants, comme montrant la profonde vérité des voies de Dieu par rapport à Christ, et la merveilleuse hauteur de notre appel céleste. «Il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses, et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances». La majesté de Dieu était telle qu'il lui convenait que, si Christ prenait en main notre cause, il passât par les souffrances pour entrer dans la gloire. Nous pouvons dire qu'il convenait à Dieu, nos péchés étant tels qu'ils le sont, de ne pas passer par-dessus eux, ni par-dessus notre état devant lui, et ainsi Christ devait souffrir. Ensuite, quand il est question de notre appel, il convenait que nous eussions un souverain sacrificateur séparé des pécheurs, élevé plus haut que les cieux, car comme appelés, c'est là notre place. Une autre sorte de souverain sacrificateur, ou un autre lieu pour exercer la sacrificature, n'auraient pas convenu, car c'est notre place et notre condition, en même temps que nous sommes appelés à Celui qui est saint et innocent.

ME 1890 page 240

Les trois points qui doivent caractériser notre marche dans le temps actuel, sont très clairement tracés en 2 Timothée 2, dans le passage bien connu (versets 19-23): se retirer de l'iniquité, comme prononçant le nom du Seigneur; — se purifier des vases à déshonneur; — s'associer avec ceux qui, dans le sentier de la grâce, de la justice et de la paix, invoquent le Seigneur d'un coeur pur. Je suis appelé à reconnaître ces derniers, pour autant qu'ils sont manifestés, tout en me rappelant que le Seigneur connaît ceux qui sont siens. J'ajoute encore à ces trois points le courage et les Ecritures, et nous avons ainsi la provision spéciale pour les derniers jours. L'armure de Dieu est pour tous les temps — le sentiment de la dépendance est notre sécurité.