«Qu'il prenne sa croix chaque jour, et me suive» (Luc 9: 23). «Chaque jour», c'est là ce qui nous met à l'épreuve. Qu'un homme prenne héroïquement sa croix, en une seule occasion et une fois pour toutes, il se trouvera des quantités de gens pour l'honorer ou écrire des volumes à sa louange, mais il est terriblement difficile d'aller jour après jour se renonçant soi-même sans que personne en sache rien.
Vous dites: «Je crois à toute la valeur, à toute l'efficace de l'oeuvre de Christ, mais je ne puis me l'appliquer». Qui donc vous demande de vous l'appliquer? C'est Dieu qui l'applique, et il vous l'a appliquée, si vous croyez à sa valeur et à son efficace.
La prière n'est pas seulement la dépendance; mais la dépendance exprimée, et aussi la confiance absolue.
Quand Dieu réveille la conscience, c'est toujours pour faire connaître quelque chose de sa bonté.
Il me faut avoir mes affections dans ma conscience.
Le Saint Esprit est un Esprit invisible dans
ce monde, mais il nous lie à un Sauveur invisible dans le ciel.
La mort qui a terminé toute relation de Dieu
avec le monde, est le commencement de notre relation avec Christ.
N'ignorez pas que Christ n'a pas honte de confesser votre nom devant le Père, comme celui d'un homme qu'il a saisi pour la gloire. Et vous auriez honte de confesser son nom devant le monde!
L'effet du vrai ministère est de mettre l'âme en contact direct avec Dieu. Le faux ministère est l'introduction de quelque chose entre l'âme et Dieu.
«Je ne vois pas que je l'aime!» Vous êtes dans l'erreur sur
la question tout entière: «En ceci est l'amour, non en
ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que Lui nous aima!»
Comme Christ parait pour nous et nous
représente devant Dieu, ainsi nous paraissons en la présence du monde pour
Christ.
En ces jours où la parole de Dieu est mise
en question de tous côtés, il est précieux de remarquer comment un seul verset
de l'Ecriture était suffisant pour Christ comme autorité, et suffisait aussi
pour le diable qui n'avait pas un mot à répondre.
Ce n'est pas tout, que nous soyons nés de Dieu; — nous sommes aussi morts avec Christ.
Il se peut que nous recevions comme Pierre
la révélation, de la part du Père, de quelque précieuse vérité, mais la chair
peut ne pas être brisée dans la mesure de ce qui nous a été enseigné. Pierre
faisait l'oeuvre de l'ennemi quand il disait: «Seigneur, Dieu t'en préserve!» et Christ lui dit:
«Va arrière de moi, Satan!» Pensez-vous que le Seigneur n'aurait pas à vous
appeler «Satan» sur quelque point?
Christ rendait témoignage, tandis que Pierre reniait mais Christ avait prié, tandis que Pierre dormait. Il faut revêtir l'armure non pas au moment de la bataille mais avant.