La connaissance du Tout-puissant donnait de la sécurité au pèlerin de la foi; — la connaissance de Jéhovah donnait la certitude de l'accomplissement des promesses du Dieu d'Israël; — la connaissance du Père qui envoyait le Fils, Jésus Christ, homme oint et Sauveur, donne la vie éternelle (Jean 17: 3).
Quelle que soit la méchanceté de l'homme, Dieu prend toujours la place qu'il veut, et ne laisse jamais à l'Ennemi le pouvoir d'effacer ses voies pour la foi, ni ne laisse jamais son peuple sans témoignage de son amour.
Un homme doutera de la résurrection, mais parlera de l'immortalité et s'en glorifiera. Pourquoi? Parce que c'est moi qui suis immortel. Mais je suis un objet mort que Dieu ressuscite d'entre les morts, où suis-je moi? Le fait est que dans la résurrection mon orgueil est abaissé et la puissance de Dieu introduite et exaltée. Voilà pourquoi en parlant d'immortalité je parle de moi-même, tandis qu'en parlant de résurrection, je suis entièrement rejeté sur Dieu.
Introduits dans la présence de Dieu, selon la justice divine dans la perfection de Christ, nous jouissons d'une lumière spirituelle, nous possédons des privilèges, nous sommes appelés à une marche, selon cette perfection. Notre présentation à Dieu en justice divine nous donne une lumière qui est selon la perfection de Celui dans la présence duquel nous sommes introduits. Christ, en portant notre jugement, détruit l'imputation du péché et transforme la lumière qui aurait condamné et le péché et nous, en purification et éclaircissement spirituels, selon la perfection qui, comme lumière, jette ses regards sur nous.
Nos désirs sont souvent présentés à Dieu sincèrement; mais notre foi ne sait guère compter sur lui.
Le salut n'est pas seulement le fait de la possession de la vie éternelle, mais la délivrance complète, que Dieu, pour nous présenter devant sa face, accorde à celui qui a déjà la vie par l'opération de Dieu.
Dieu donne maintenant, comme mesure du bien et du mal, non plus la conscience, ni la loi, c'est-à-dire ce que l'homme est pour Dieu, mais ce que, Dieu est pour l'homme dans la personne de Christ.
Jonas s'écrie dans son égoïsme et son orgueil de prophète: «Je savais que tu es un Dieu qui fais grâce». Quel honneur rendu au caractère de Dieu!
Tout ce que l'homme peut découvrir sur lui-même ne change rien à ce que Dieu est pour un pécheur.
Je crois voir que Christ est présenté dans la gloire comme Celui qui nous conduit en avant en énergie, nous rendant conformes à ce qu'il est selon la gloire; et que, lorsqu'il est question de nourrir la vie intérieure, les affections et le caractère, c'est du Christ dans son abaissement que nous avons à nous nourrir. C'est en partie ce que nous trouvons en Philippiens 2 et 3; dans le premier, qui nous parle de l'état intérieur et du caractère, nous avons Christ s'abaissant et s'anéantissant lui-même; dans le second, c'est Christ glorifié, l'Objet vers lequel nous courons.
Christ a le vouloir (sa mort), le pouvoir (sa résurrection), et le droit (sa séance à la droite de Dieu) de nous sauver.
C'est dans un cercle de gens formés à être petits, que le Seigneur est à son aise.
Dieu ne me doit rien, mais il doit quelque chose à Christ — de me justifier.
Le grand
empêchement à l'intelligence spirituelle, ce sont les préjugés religieux.