1 Corinthiens 7: 12

 ME 1895 page 219

 

«Quant aux autres, je dis, moi, non pas le Seigneur». Cette parole est très précieuse, parce que l'incrédulité moderne parle de l'inspiration comme étant «la plus haute expression de la vie intérieure». Or l'apôtre établit ici une différence qui est fort instructive. Il dit au verset 25: «Je donne mon opinion, comme ayant reçu miséricorde du Seigneur pour être fidèle». En cette qualité, comme homme, je vous donne cette expérience. Et plus haut: «Je dis, moi, non pas le Seigneur». Ainsi l'Ecriture a réponse à tout; elle répudie le système tout entier de ces hommes qui nient l'inspiration, et distingue soigneusement les meilleures pensées de Paul, des commandements du Seigneur. Sur ce sujet, Paul ne veut pas nous donner un commandement, et il est inspiré pour nous dire cela. La chose est très précieuse en elle-même. Nous avons le jugement spirituel de Paul, et lui, nous disant clairement que ce n'est pas un commandement du Seigneur. Il est inspiré pour faire cette distinction. Tout ce qui est dans l'Ecriture n'est pas inspiré, car nous y trouvons les paroles du diable, et les paroles d'hommes pervers, mais l'écrivain qui les donne est inspiré pour nous les rapporter.