Les cieux ouverts

 ME 1896 page 420

 

Nous trouvons dans la Parole quatre occasions mémorables où les cieux s'ouvrent, et Christ est l'objet de ces quatre révélations. Chacune d'elles a son caractère spécial.

En Matthieu 3: 16, 17, l'Esprit de Dieu, comme une colombe, descend sur Jésus, et il est reconnu Fils de Dieu (comparez Jean 1: 32-34).

A la fin du chapitre 1 de l'évangile de Jean, Jésus s'annonce comme Fils de l'homme, et les anges de Dieu montent et descendent sur lui; il est l'objet de leur ministère.

A la fin du chapitre 7 des Actes, une scène toute nouvelle s'ouvre. Les Juifs rejettent le dernier témoignage que Dieu leur envoie; Etienne, qui rend ce témoignage devant eux, est rempli du Saint Esprit, et les cieux lui sont ouverts. La gloire de Dieu lui est manifestée, et le Fils de l'homme lui apparaît debout à la droite de Dieu. Ce n'est pas ici le ciel ouvert sur Jésus, objet des délices de Dieu sur la terre; le ciel est ouvert au chrétien, lui-même rejeté sur la terre, et Etienne voit dans le ciel, par le Saint Esprit, la gloire céleste de Dieu, et Jésus, Fils de l'homme, objet spécial de sa vision, dans la gloire de Dieu.

En dernier lieu, le ciel s'ouvre (Apocalypse 19: 11-16), et le Seigneur lui-même sort, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour juger et faire la guerre contre les hommes orgueilleux qui contestent son autorité et oppriment la terre.