Nous n'avons pas tant à juger ce qui est mal dans ce monde, qu'à faire ce qui est bien. La position d'Abraham jugeait mieux le mal, que l'affliction de Lot.
Commencer par le renoncement, cela ne tiendrait pas. Le mobile du renoncement, c'est Christ. On renonce, parce qu'on a Christ: «A cause duquel j'ai fait la perte…» Mais ensuite on renonce pour avoir davantage de lui. On a renoncé à cause de l'excellence de la connaissance; on renonce pour le connaître lui, pour le gagner, etc.
L'abîme entre Christ sur la croix et Christ dans la gloire est la mesure exacte de ce que nous étions et de ce que nous sommes.
Il n'y a jamais eu jusqu'ici de royaume durable, parce qu'il n'y a jamais eu de royaume fidèle.
Jésus a pris place avec les brebis, de manière à leur montrer le chemin; il a pris place avec l'Eternel et comme lui, de manière à garder les brebis.
Nous avons dépassé la limite du jugement en ceci, que le Juge a prononcé en notre faveur.
Du moment que j'ai accepté le Seigneur Jésus, j'ai commencé l'éternité.
Le chemin de Canaan, c'est le Jourdain; et la porte de Canaan, c'est Guilgal.
La repentance est le jugement que je porte sur moi-même, en présence d'un Dieu juge qui justifie.
Votre salut est trop commode, me dit-on. Commode pour moi, cela est vrai; mais allez voir à la croix, s'il a été commode pour mon Sauveur!
Il n'y a rien que l'homme haïsse autant que Dieu.
C'est le Saint Esprit qui donne les pensées, qui crée et forme l'être moral du nouvel homme: la pensée et le pensant ne sauraient se séparer moralement là où le coeur s'occupe de la pensée.
L'Eglise a son point de départ dans les lieux célestes.
Les noms des douze tribus étaient partie inséparable de la gloire du souverain sacrificateur dans ses vêtements de gloire et d'ornement.
Lorsque l'amour agit, il apporte toujours la lumière, parce que Dieu est à la fois amour et lumière; et l'amour, quand je découvre que je suis un pécheur, me donne confiance pour venir à la lumière.
La vraie repentance est le retour que l'âme, dans la conscience de la grâce, fait sur elle-même, sur ses motifs et sur ses voies, de manière à les juger dans la lumière de Dieu, connu en grâce.
Christ a éprouvé le monde de toute manière, et n'a jamais rencontré, sauf dans cette pauvre femme qui l'oignit à Béthanie, un seul consolateur, ni aucune capacité de sympathie chez d'autres, pas même chez ses disciples.