Suis-je dans le chemin qui honore Dieu? — Oui. — Que me reste-t-il à faire? — A honorer Dieu dans ce chemin.
«Je veux miséricorde et non pas sacrifice»: Jésus vient pour donner, non pas pour exiger.
Le principal obstacle que le monde mette à la réception de la grâce, c'est sa religion.
Le Seigneur a acquis le corps aussi bien que l'âme, bien qu'il n'ait pas encore racheté le premier de son état actuel. Donc le corps est pour le Seigneur et non pour les convoitises. Ce que le Seigneur a déjà accompli, c'est d'en faire un temple du Saint Esprit. Le corps attend sa rédemption, dans le sens d'être recueilli dans la gloire. Mon âme a la liberté de la grâce et mon corps, comme toute la création, attend la liberté de la gloire.
Mon corps n'est à sa vraie place, que lorsqu'il est un vase que j'emploie pour Dieu seul.
On ne peut être au large avec Dieu qu'en étant à l'étroit avec le monde.
La vérité, dans l'Ecriture, est en rapport par l'un de ses bouts avec Dieu, par l'autre avec l'homme. Mais si vous retranchez ces deux bouts, vous trouverez qu'il ne vous reste qu'un morceau de bois sec, au lieu d'une plante vivante.
Le coeur est dirigé vers la gloire comme objet; et la vertu, la force de la vie spirituelle, se développe sur le chemin qui y conduit.
La communion a plus de valeur que l'héritage. Il est très
précieux de posséder l'héritage et de l'avoir sous nos pieds;
mais il est bien plus précieux d'avoir communion avec Dieu, comme avec notre
Père, au-dessus de nous