Fragments

 ME 1899 page 140

 

Quand l'Eglise a saisi ses privilèges, elle dit naturellement au Seigneur: «Viens». Mais il y a des âmes qui n'ont pas saisi ces privilèges de l'Eglise, c'est pourquoi il est dit à celui qui l'entend de dire: «Viens». L'Eglise a déjà le fleuve de vie, c'est pourquoi elle dit: «Que celui qui a soif vienne». L'Eglise présente la grâce. En attendant l'Epoux, c'est son devoir et son privilège que d'inviter ceux qui ont soif à prendre de l'eau vive qu'elle possède. Ayant le Saint Esprit, l'Eglise invite à boire de cette eau vive. Fiancée de Jésus, elle dit à l'Epoux: «Viens». Que sa position est belle ici! Pour elle-même, ses affections sont en haut, fixées sur Christ qu'elle attend et qu'elle désire. En attendant, elle est le vase de la grâce. Elle ne dit pas: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, comme Jésus a pu le dire. Mais elle est à sa place en grâce pour dire: Venez boire. Rien ne pousse davantage à l'évangélisation la plus simple et la plus fidèle, que la pensée que Jésus vient bientôt.