1 Pierre 5: 1-4

 ME 1899 page 160

 

Les anciens doivent paître le troupeau de Dieu de coeur, et non comme y étant forcés, ni pour un gain, ni comme gouvernant un héritage qui leur appartienne, mais comme des modèles pour le troupeau. Ils doivent prodiguer, de coeur, leurs soins au troupeau, pour l'amour de Christ, souverain pasteur, en vue du bien des âmes. Aussi c'est le troupeau de Dieu qu'ils sont appelés à paître. Quelle pensée solennelle et toutefois douce! Il est impossible qu'un homme ait jamais l'idée de son troupeau, s'il a saisi ce que c'est que le «troupeau de Dieu», et s'il a compris que Dieu nous permet de le paître. On peut remarquer que le coeur du bienheureux apôtre est là où le Seigneur l'avait placé. «Pais mes brebis», telle avait été l'expression de la grâce parfaite du Seigneur envers Pierre, lorsqu'il amenait celui-ci à la confession humiliante, mais salutaire, qu'il fallait l'oeil de Dieu pour voir que son faible disciple l'aimait. Au moment où il le convainc de son entière misère, le Seigneur lui confie ce qu'il a de plus cher; aussi voyons-nous que le désir du coeur de l'apôtre, ici, c'est que les anciens «paissent le troupeau».

La couronne de gloire sera présentée à celui qui aura été fidèle et qui aura satisfait au coeur du souverain Pasteur.