Il nous faut faire de Christ l'objet essentiel que recherchent nos âmes; le contraire serait le déclin inévitable de notre vie spirituelle.
Dieu lui-même est la mesure de la marche du nouvel homme et Christ en est la manifestation.
Sous la loi je juge ce que Dieu sera pour moi, d'après ce que je suis; sous l'Evangile, d'après ce que Lui est.
Ma conscience n'est pas mauvaise lorsque je marche à la hauteur de la lumière que je possède. Que la chair soit en moi, ne me donne pas une mauvaise conscience, oui bien si la chair agit.
Le corps est la sphère dans laquelle tout le mal a été accompli; mais le Seigneur dit: J'ai racheté le corps; il faut qu'il soit maintenant ma sphère à moi, mon jardin; il a produit toute l'ivraie que Satan y avait semée; il faut désormais qu'il produise pour moi des fleurs et des fruits.
La puissance de Dieu convient à la faiblesse des saints et la faiblesse des saints convient à la puissance de Dieu. Elles s'adaptent donc l'une à l'autre.
Si nous abandonnons l'état chrétien, à quoi nous servira la position chrétienne? Satan nous l'aura bientôt fait perdre de vue. C'est ce qui était arrivé aux Ephésiens, dont il nous est dit dans l'Apocalypse qu'ils avaient «abandonné leur premier amour».
Lorsque j'entends dire: «Je ne vois pas qu'il y ait du mal à cela», je réponds: «C'est parce que vous n'avez pas assez appris à connaître le bien». C'est aussi pourquoi un chrétien mondain traversera le monde plus facilement et se fera moins de mal en le traversant qu'un chrétien plus fidèle. Il n'y a que le coeur mondain qui puisse dire: «Je ne trouve pas que cela me fasse du mal».
Il ne faut pas que vous méprisiez vos corps, car Dieu les a formés. Méprisez la chair tant que vous voudrez, mais la chair n'est pas notre corps. Nos corps sont les «membres de Christ». La chrétienté a commis une grave erreur en faisant de nos corps les membres de l'Eglise, ce qui est absolument contraire à l'Ecriture. «Nous sommes membres de Son corps, de sa chair et de ses os».
Nous devrions nous demander quant à ce qui nous occupe jour après jour: «Est-ce Christ? Est-ce l'aliment propre pour nos âmes? Sommes-nous satisfaits de nous nourrir de Christ — satisfaits de ce qui est la nourriture de Dieu, de ce qui Le satisfait pleinement?» Oh! puissions-nous rechercher toujours plus ici-bas, ce qui fera toute notre jouissance durant l'éternité!
«Qui est aveugle, si ce n'est mon serviteur, et sourd, comme mon messager que j'ai envoyé?» On a dit que personne n'exerce mieux son ministère dans une assemblée qu'en s'y présentant comme étranger, ne connaissant rien des troubles qui l'agitent. Si je viens à vous, sortant de la présence de Dieu, peut-être ne saurai-je pas tout ce que vous avez fait, mais je connaîtrai la pensée de Dieu à votre égard.
Si je marche avec Dieu dans le désert, je serai satisfait de la seule nourriture qu'il me procure, c'est-à-dire de Christ.
La vie nouvelle dans le croyant ne peut être nourrie et entretenue que par Christ.
Pharaon et Amalek représentent deux puissances, deux influences différentes. Pharaon est pour Israël l'obstacle à sa délivrance du pays d'Egypte; Amalek est l'obstacle à sa marche avec Dieu, à travers le désert. Pharaon se servait des choses de l'Egypte pour empêcher Israël de servir l'Eternel; il préfigure Satan qui se sert du «présent siècle mauvais» contre le peuple de Dieu. Amalek, d'autre part, est comme un type de la chair. Il était petit-fils d'Esaü «qui pour un seul mets vendit son droit de premier-né» (Genèse 36: 12). Il fut le premier qui s'opposa à Israël après que le peuple eut été «baptisé dans la nuée et dans la mer».
«Nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés» (Romains 8: 37). La grâce dans laquelle nous sommes, ôte à la chair toute puissance pour dominer sur nous. Si la loi est «la puissance du péché», la grâce en est la faiblesse. La loi donne au péché pouvoir sur nous, la grâce nous donne pouvoir sur le péché.
La manne était si pure et si délicate qu'elle ne pouvait supporter le contact de la terre. Elle descendait sur la rosée (Nombres 11: 9), et il fallait la récolter avant le lever du soleil. Chacun devait donc se lever au matin pour chercher sa nourriture journalière. Il en est ainsi maintenant du peuple de Dieu. La manne céleste doit être récoltée toute fraîche chaque matin.
Il y a une gloire commune que Christ nous a acquise à tous; il y a aussi des récompenses du service.
Nous sommes morts au péché; il n'a donc aucun droit sur nous.