Fragments

 

Fragments. 1

ME 1901 page 40. 1

ME 1901 page 60. 1

ME 1901 page 240. 2

ME 1901 page 259. 2

 

ME 1901 page 40

Par ces deux parties de la vérité, la personne de Jésus, et le vrai caractère de sa vie en nous, Dieu donne à la foi un appui précieux, quand tout ce qui tient au corps de témoignage manque. Jésus personnellement l'objet de la foi, celui en qui nous connaissons Dieu — la vie propre de Dieu reproduite en nous en tant que vivifiés par Jésus — voilà ce qui reste vrai et ce qui est la vie éternelle, lors même qu'on serait seul, sans Eglise sur la terre; et voilà ce qui nous fait traverser les ruines de l'Eglise dans la possession de ce qui est essentiel et de ce qui durera pour toujours. Le gouvernement du monde décidera du reste. Seulement notre part est de garder la partie paulinienne du témoignage de Dieu aussi longtemps que, par la grâce, nous le pourrons.

ME 1901 page 60

Lorsque nous voyons la gloire de Dieu, nous la voyons dans la face de Jésus Christ, de Celui qui a été cloué à la croix. Le péché, la mort, le sépulcre, la puissance de Satan, sont mis de côté tous ensemble, et maintenant Celui qui a accompli cette oeuvre est monté bien au-dessus de tous les cieux. Ce n'est plus Dieu, exigeant des hommes ce qu'ils devraient être, mais Dieu, donnant lui-même aux hommes. Tout se passe exclusivement entre Dieu et son Fils sur la croix. La seule part que nous y ayons, ce sont les péchés qu'il a portés et la haine qu'il a rencontrée. C'est à notre péché; c'est aussi notre consolation. A la croix, le péché avait atteint son apogée dans son antagonisme contre Christ et là même je vois Dieu ôtant le péché. L'oeuvre est faite; il a laissé la mort derrière Lui et, de la gloire où il a été reçu, sort le témoignage que le péché est ôté, que l'oeuvre est accomplie. L'homme peut maintenant être dans la gloire et il reçoit le témoignage d'une rédemption complète, la gloire de Dieu.

ME 1901 page 240

Le ministère de Moïse était un ministère de mort et de condamnation, et l'homme ne pouvait pas même regarder cette gloire, reflétée sur le visage du législateur, car ce ministère venait à l'homme comme une exigence légale de Dieu envers l'homme. Si la loi était venue seule, l'homme aurait pu penser qu'il pouvait la supporter; mais, accompagnée de la gloire, la chose était impossible. Du moment que la gloire de Dieu, que la lumière de Dieu, brillent dans le coeur de l'homme, la conscience est réveillée: la lumière étant là, l'homme ne peut se tenir en la présence de Dieu. Sinaï était l'administration de cela. Le ministère de la loi (2 Corinthiens 3) n'était que la gloire réfléchie; tout y était condamnation, parce que c'était Dieu exigeant des hommes ce qu'ils devaient être. Or, lorsqu'il entend Sa voix, l'homme doit, ou se cacher de Dieu, ou se cacher Dieu à lui-même.

ME 1901 page 259

Lorsque le gouvernement confié à l'homme dans la personne de Nebucadnetsar, a failli, Dieu n'a pas voulu en reprendre tout de suite les rênes, ni laisser la terre à la méchanceté et à la volonté de l'homme sans bride providentielle, sans gouvernement. Il en exerce un, non en agissant immédiatement de manière à maintenir le témoignage de son caractère et de ses voies, mais par le moyen des instruments sortis de par devers Lui, le résultat de leur activité répondant à sa volonté. C'est ce que le Dieu seul sage peut faire; car il sait tout, il dirige tout dans le sens de l'accomplissement de ses desseins. C'est pourquoi nous voyons toutes sortes de choses moralement en désaccord avec ses voies en gouvernement et qui réussissent, un chaos dans le temps présent, mais dont le dénouement nous donnera le fil, de manière à montrer une sagesse encore plus profonde et plus admirable que ce qui est manifesté dans son gouvernement propre au milieu d'Israël, tout parfait qu'il ait été à sa place. C'est la Providence générale qui, dans ses résultats, satisfait aux exigences morales de la nature de Dieu.