«Eprouvant ce qui est agréable au Seigneur»

Ephésiens 5: 10 

ME 1901 page 459

 

Ces quelques mots n'offrent aucune difficulté à l'intelligence du lecteur; la seule question est de savoir s'ils ont trouvé une place dans notre coeur. Suivons-nous l'exhortation de l'apôtre? Examinons-nous véritablement notre vie, toutes les petites circonstances de notre marche journalière, pour voir si elles sont ou non agréables au Seigneur? Si nous le faisons, nous trouverons sûrement de fréquentes occasions de nous humilier et de nous juger, mais d'un autre côté nous jouirons de la douce communion du Seigneur. Comme autrefois Enoch, nous porterons en nous le témoignage que nous «sommes agréables à Dieu» (Hébreux 11: 5). Un enfant sait parfaitement s'il se conduit suivant le désir de ses parents et leur est agréable, ou s'il suit son propre chemin et leur déplaît. Devrions-nous être moins au clair sous le rapport spirituel? Assurément non.

Il nous faut donc suivre l'exhortation du Saint Esprit et voir si dans notre vie et dans nos habitudes il n'y a rien qui déplaise au Seigneur. Et si le Seigneur nous montre quelque chose de tel, jugeons-le immédiatement et rompons sans retard avec cette chose, afin que notre communion avec Celui qui est saint, ne soit pas plus longtemps entravée. Comme elle est pauvre et sans joie, l'existence, d'un chrétien qui doit faire son chemin, pour ainsi dire, seul, parce que le Seigneur ne peut lui donner la conscience joyeuse de sa présence et de son approbation! Peut-être n'y a-t-il rien dans sa vie de particulièrement mauvais, rien que les autres aperçoivent, mais son coeur n'est pas véritablement heureux, sa conscience n'est pas réellement dans la lumière, il n'a pas rompu avec tout ce qui déplaît au Seigneur, et ainsi son christianisme est pauvre, son témoignage faible, et son âme à sec. — Que le Seigneur nous donne à tous de la décision et de la fidélité en toutes choses, même les plus petites.