Fragments

 

ME 1902 page 219

Quand le Saint Esprit nous fait entrer dans le vrai culte spirituel, il nous fait entrer en communion avec Dieu en la présence de Dieu, et alors tout ce qu'est à ses yeux le sacrifice de Christ, est nécessairement présent à notre esprit. Il est l'offrande agréée de Dieu. Nous y sommes associés; le sentiment du bon plaisir que Dieu prend à cette offrande forme une partie intégrante et indispensable de notre communion et de notre culte. Nous ne pouvons être en la présence de Dieu dans sa communion sans y trouver cette offrande. Si nous sommes acceptés de Dieu, si nous jouissons de sa communion, c'est à cause de l'offrande de Christ qui en est le fondement. Sans cela notre culte dégénère et devient charnel; nos prières ne sont plus qu'une forme, qu'on appelle quelquefois un don de prière, ce qui est souvent une fort triste chose, c'est-à-dire une répétition, un flux de vérités et de principes reconnus, à la place de la vraie communion et de l'expression de nos besoins dans l'onction du Saint Esprit. Nos chants ne sont plus qu'une jouissance pour l'oreille, que le goût de la musique ou l'expression de quelques idées avec lesquelles nous sympathisons; c'est encore la chair sous une autre forme, et non la communion de l'Esprit. — Tout cela est mauvais; l'Esprit de Dieu ne reconnaît pas un tel culte; il n'est pas offert en esprit et en vérité; c'est un vrai péché.

… Il faut remarquer aussi que, dans le culte, on peut commencer par l'Esprit et finir par la chair. Si je continue à chanter plus longtemps que l'Esprit de Dieu ne m'y porte, ce qui n'arrive que trop souvent, mon chant, qui au commencement était une vraie mélodie du coeur au Seigneur, finit par n'être que de la musique et une puissance de la chair. L'adorateur vraiment spirituel s'en apercevra tout de suite, chaque fois que cela arrivera. C'est une chose qui affaiblit toujours l'âme et qui bientôt l'habitue à un culte formaliste, à la faiblesse spirituelle, et alors le mal s'introduit facilement, par la puissance de l'adversaire, au milieu des adorateurs. Que le Seigneur nous garde bien près de Lui, pour juger de toute chose en sa présence, car hors de sa présence, nous ne pouvons juger de rien.

ME 1902 page 420 

Il y a le royaume du Père, la sphère dans laquelle les saints célestes brilleront comme le soleil; le royaume du Fils de l'homme, la sphère dans laquelle peuples, nations et langues le serviront et de laquelle les anges cueilleront tout scandale; enfin, le royaume de Dieu, constitué par l'assujettissement du ciel et de la terre au Seigneur Jésus, quand il viendra. — Le royaume du Père est le département supérieur, le royaume du Fils de l'homme le département inférieur.