La vie
et l'Esprit - Différence entre Ephésiens et Colossiens
La venue
du Saint Esprit – Son importance
Il est possible que, par suite de nos folies, nous ayons à
entendre «le chant du coq» — à être censurés — à
sortir et à pleurer. Mais le coeur de Jésus ne se
repent jamais de son dessein de bonté envers nous. Son but est de sauver, et il
sauvera; de bénir, et il bénira. Et qui l'en empêchera? — Nous avons la paix par sa mort, la vie par sa
résurrection et la gloire par son retour.
La vie et l'Esprit - Différence entre Ephésiens et
Colossiens
La vie et le Saint Esprit sont deux choses distinctes pour
le croyant. Christ lui-même n'a reçu officiellement le Saint Esprit que lors de
son baptême. Cette distinction entre la vie et le Saint Esprit fait comprendre
la différence qui existe entre les deux épîtres aux Ephésiens et aux
Colossiens. Dans la première, il ne s'agit pas seulement de la vie, mais du
Saint Esprit comme sceau de l'adoption, comme arrhes de l'héritage et comme
puissance du service. Dans la seconde, où il s'agit de la vie en liaison avec
le Chef dans le ciel, le Saint Esprit n'est pas mentionné une seule fois (sauf
au chapitre 1: 8); il n'est question que du nouvel
homme.
La vraie signification de l'effusion du sang de Christ,
c'est la perfection absolue de la nature divine en rapport avec le péché. Ce
sang abolit le péché, ne laisse actuellement ni tache, ni souillure, et déclare
la sainteté divine unie à l'amour parfait. Par l'effusion du sang, Dieu agit
dans la perfection de sa nature qui est amour, mais il maintient ce qui y est
nécessairement lié, savoir la sainteté, et cela au prix de l'absolu dévouement
de Christ à cette sainteté et à Dieu. Dans l'effusion du sang, la Déité est
parfaitement, pleinement révélée; elle ne l'est
réellement nulle autre part que là; je ne parle pas de ce qu'Il est dans sa
propre nature, mais de la manifestation de Lui-même.
Quant à cette manifestation, la croix de Christ est le
centre de toute gloire: «Le Fils de l'homme est
glorifié et Dieu est glorifié en lui».
Le veau d'or (le péché du peuple) a amené l'établissement du
tabernacle (Exode 33: 7). Le dénombrement (le péché du
roi) a amené l'établissement du temple à Jérusalem (2 Samuel 24 et 2 Chroniques
3: 1).
Nous devrions nous souvenir que nous traversons un monde qui
nous trompe perpétuellement par son mensonge.
La révélation intérieure de la faveur divine, fait du
sentier de la souffrance un chemin de douceur.
L'homme de Dieu doit marcher seul avec Dieu; il faut qu'il sache être content de ce que «le
Seigneur sait», de ce que «Dieu sait».
La vie commencée dans la crèche, sur la terre, mène à la
croix, seulement sa fin n'est pas là, mais dans la gloire.
Il y a dans le ciel un coeur qui
sait sympathiser avec nous, qui est tourné vers nous, et qui pourtant sait tout
ce qui nous concerne. Il pense à nous dans son amour, Il est toujours prêt à
nous venir en aide. Aucune circonstance n'a jamais pu empêcher que la puissance
de grâce et de vérité qui était en Lui, ne secourût ceux qui en avaient besoin.
La venue du Saint Esprit – Son importance
Quant à ce qui concerne l'état de l'homme, aucun fait n'a
plus d'importance que la venue du Saint Esprit, venant d'en haut dans sa propre
puissance, posséder et remplir la demeure qui lui a été préparée. Toutefois,
dans le livre des Actes, ce fait immense a un caractère simple, parce qu'il y
est question spécialement de la puissance et non des causes de ce don
merveilleux, ni de l'amour qui en est la source, ni de la gloire avec laquelle
il est en rapport, gloire qu'il a révélée et dont il est les arrhes.
Parlez peu, servez les autres, et passez votre chemin.
Les devoirs journaliers ne nous dérobent pas Christ: après s'y être appliqué, le coeur
se retire avec de nouvelles délices dans son propre centre. Ce qui gâte notre
joie, c'est quelque chose qui élève le moi et qui rabaisse Christ, une
pensée légère, par exemple, si elle est admise dans le coeur.
Il y a un court chemin qui mène au plus profond du coeur de Dieu: c'est la
soumission.
Puissions-nous jouir de la présence de Dieu qui donne la
joie, et non pas seulement de la joie que sa présence donne.
Qu'est-ce que le service? C'est
avoir part au ministère d'amour de Christ.
Il faut suivre le modèle que Christ nous a laissé en
marchant dans une humilité qui se montre dans le vif intérêt qu'on porte aux
frères, et dans la douceur et la grâce, de toute la conduite en rapport avec
les choses de la vie journalière,
(Esaïe 30: 15). En vous tenant
tranquilles et en repos, vous serez délivrés: votre force
sera de vous tenir en repos, en espérant.
La grâce présente la vérité, la foi la saisit, le coeur en jouit, la marche la manifeste.
Le «moi» aime à être servi et se
croit grand; l'amour sert, et est grand.
Dieu ne m'a pas rejeté à cause de mes péchés, mais il a ôté
mes péchés par Christ, et Celui qui a porté mes péchés et qui est ma justice,
est assis au tribunal comme Juge. Si je suis chrétien, le Juge a déjà répondu
pour moi. Il a été Sauveur avant d'être Juge. Jésus dit:
«Je vais vous préparer une place… et je reviendrai…» — pour vous juger? — Non — «pour vous prendre auprès de moi, afin que là où je suis,
vous, vous soyez aussi».
Quand arrive la tribulation, qu'elle heurte à la porte du coeur, et qu'elle y trouve Christ, il y a paix.
Aucune contradiction n'a jamais empêché Jésus d'avoir le même
coeur pour Dieu et pour l'homme.
Le pécheur dit: «Que dois-je
faire?» — Faire?… Vous avez trop fait. — Qu'est-ce que
Dieu a fait?
Un vieux chrétien disait: «Si vous
voulez fuir la colère de Dieu, jetez-vous dans ses bras».
Le sentiment profond de l'amour d'un autre, dans mon coeur, est pour moi le fait d'aimer.
C'est le trésor que j'ai trouvé dans Son amour, qui a fait
de moi un pèlerin ici-bas.
Christ a pris notre place. Est-il dans le sépulcre?
Non; ce à quoi le péché était attaché a cessé d'être,
est annulé, car Christ est mort. — Christ a attaché le péché à lui-même, à la croix; il y a mis fin pour la foi; — il l'a annulé pour
toujours, l'arbre et le fruit, ce que je hais.
Le secret de la paix et de la force, c'est de s'occuper toujours
et uniquement de ce qui est bon. — Ah! si nous
faisions tous cela!
Si le sentiment de ce que nous sommes, et de ce que nous
trouvons en nous-mêmes, n'a pas pour effet, tout en nous humiliant, d'augmenter
notre adoration pour ce que Dieu est, nous sommes hors du terrain de la pure
grâce.
Voyez comment, à la croix, toute la question du bien et du
mal est vidée à tous égards.
Un seul péché est plus horrible pour Dieu, que mille péchés, que tous les péchés du monde ne le sont pour nous; et cependant, ayant la plus complète connaissance de ce que nous sommes, tout ce que Dieu veut être pour nous, c'est: Amour.