Glanures (Ladrierre A.)

 ME 1903 page 80

 

Douceur inexprimable du mot «les siens!» Nous avons été donnés à Jésus par son Père, et, à son tour en partant, Jésus nous remet entre les mains de son Père. «Ils ne sont pas du monde», ce n'est pas: Ils ne doivent pas en être, non, c'est un fait, une séparation accomplie, et dans cette position Dieu nous garde: quelle sécurité parfaite! Et nous sommes laissés dans ce monde, séparés de lui, mais au milieu de lui, pour y marcher comme Jésus lui-même a marché, et le monde saura un jour qu'alors Dieu nous a aimés du même amour qu'il a aimé Jésus. Puis l'ineffable espérance mise devant nous, c'est de voir la gloire — non pas la nôtre, quoiqu'elle nous soit aussi donnée — mais celle de notre précieux Sauveur, et c'est la plus grande joie que puisse éprouver, un coeur que de voir exalter Celui qu'il aime.