Méditations de Darby J.N.

 

Méditations de Darby J.N. 1

Méditation de J.N.D. no 148 – ME 1903 page 416 : Jean 13: 1-18. 1

Méditation de J.N.D. no 149 – ME 1903 page 435 : Jean 1: 1-34. 2

Méditation de J.N.D. no 150 – ME 1903 page 455 : 1 Rois 17. 5

 

Méditation de J.N.D. no 148 – ME 1903 page 416 : Jean 13: 1-18

Nous avons lu ce chapitre plus d'une fois dans nos méditations. Je désire vous parler aujourd'hui, non pas du sujet général, mais de son application. Ce chapitre fait allusion à ce qui avait lieu dans le temple pour les sacrificateurs qui, lorsqu'ils entraient pour le service, se lavaient les mains et les pieds dans la mer d'airain. Nous sommes appelés à nous laver les pieds les uns aux autres; il s'agit d'un service de grâce. De son côté, le Seigneur Jésus lui-même l'accomplit envers nous; cela a lieu dans la conscience. Ce que Jésus fait ici en figure, il le fait réellement en nous. Il est venu par l'eau et par le sang, pour purifier et expier. Il n'est pas question dans ce chapitre du sang de l'expiation, mais de l'eau de la purification. Jésus purifie son Eglise et les saints individuellement, par le lavage d'eau, par la Parole. Jamais celui qui est purifié par le sang ne peut en avoir besoin de nouveau; mais le Saint Esprit agit dans le coeur pour le purifier par l'eau, c'est-à-dire par la Parole.

La position que Jésus prend ici nous montre que la source de toute humilité est dans la conscience de nos privilèges et de notre exaltation. Ce n'est pas loin de Dieu qu'on trouve l'humilité, ni quand on est abaissé, qu'il y a de l'humilité à l'être. Un ver n'est pas humble, parce qu'il ne prétend pas être un homme. Celui qui est élevé peut seul descendre et s'humilier. La seule manière de marcher avec humilité, c'est d'être près de Dieu. Ce n'est qu'alors que nous pouvons exercer la grâce envers les autres, agir envers eux en charité et nous occuper de leurs misères selon cette grâce. Lorsque je suis près de Christ et que je sens ce qu'est le péché, j'ai horreur de voir du péché en quelqu'un que Jésus aime; je comprends le contraste entre ce que Jésus est et ce qu'est mon frère. Cela me donne une angoisse pleine d'amour pour ce dernier, parce que je comprends la peine que son péché occasionne au Seigneur. Impossible que nous puissions sentir ces choses quand nous sommes loin de Lui. Laver les pieds de nos frères est nous occuper de leurs misères dans le sentiment de ce que Jésus est, et de ce qu'il éprouve.

Cette communion où l'en réalise les richesses de la grâce de Jésus, donne la grâce. On est sensible au mal; il est jugé, même dans notre propre coeur; on est dans l'humilité, tandis que l'humiliation est produite par la conscience du mal en nous. C'est quand toute la grâce coule dans mon âme, que je vois une tache ou une souillure aux pieds de mon frère. En jouissant de la communion de Christ, je juge tout ce qui est contraire à sa grâce.

La puissance de cette communion se manifeste dans la vie, dans la conduite; on traverse même l'affliction selon la puissance de Dieu; dans tous ces cas, le malin ne nous touche pas. Ce n'est pas une joie légère et bruyante qui ne juge pas le mal, mais une proximité de Dieu qui garde l'âme dans la communion. Le péché est une chose entièrement jugée; le résultat est l'humilité. Près de Dieu, on n'a pas besoin d'être orgueilleux; on est trop heureux de la gloire de Dieu, pour désirer de la gloire pour soi-même.

La position de Christ consistait à être assez près de Dieu pour être entièrement humble; assez près de Dieu pour s'occuper de tout son peuple selon l'activité du Saint Esprit. Le chrétien peut trouver la grâce qui est en Jésus, parce qu'il a lui-même les pieds lavés. Mais il ne doit pas s'en contenter; il est aussi appelé à laver les pieds de ses frères, et c'est pour cela qu'il lui faut la proximité de Jésus et la plénitude de sa grâce. Nous goûtons cette grâce; nous désirons y participer; elle nous rafraîchit et nous fortifie, et nous met en état d'agir selon elle envers les autres.

Ce que nous avons à désirer et à chercher, c'est que nos âmes soient en communion immédiate avec le Seigneur, familières avec ses grâces. Si je comprends sa patience, sa bonté, je saurai mieux juger dans mon coeur les racines et les principes du mal. Nous devons désirer avoir des coeurs où tout soit jugé en relation avec les détails de la grâce de Christ.

Quand nous sommes en communion avec Lui, nous ne pouvons nous contenter de voir nos frères n'être pas dans ce même état. Cette communion donne à l'âme la puissance de l'amour; c'est là ce qu'on trouve dans le coeur de Christ. Il ne peut se contenter de voir les siens avec des pieds souillés, et si nous jouissons de sa communion, nous avons à coeur ce qu'il a lui-même à coeur.

Est-ce là notre état? Nos âmes, pleines de la grâce de Christ, soupirent-elles après la manifestation de cette grâce dans tous nos frères? Loin de Lui, il nous est facile d'exhorter, c'est-à-dire de voir le mal et de le juger; près de Lui, il y a assez de grâce pour porter remède à tout le mal qui se trouve en nous et chez les chrétiens autour de nous. S'il en est ainsi, il sera porté remède au mal. Jésus est une source de grâce plus puissante que toutes les sources de souillure que Satan et le péché ont introduites dans le monde.

La clef de tout cela, c'est la réponse de Jésus: «Si je ne te lave, tu n'as pas de part avec moi». L'objet de tous nos désirs est d'avoir part avec Lui; et personne ne peut avoir cette part, s'Il ne le lave pas selon la pureté de l'eau qui a découlé de son côté percé.

 Méditation de J.N.D. no 149 – ME 1903 page 435 : Jean 1: 1-34

Si vous examinez de près ce chapitre, vous verrez que Jésus y est présenté, avec beaucoup de méthode, sous divers aspects. En effet, ce chapitre embrasse la gloire de Christ, depuis sa divinité jusqu'à son apparition glorieuse comme Fils de l'homme; il est comme la préface de cet évangile qui nous présente la personne du Seigneur avec toutes ses gloires.

Le chapitre commence par l'existence de Dieu, avant le commencement de la Genèse. Or Christ se trouvait là. Du verset 1 à 13, nous voyons la gloire essentielle de Christ comme Dieu et comme venu de Lui. Il est Créateur comme Parole; il est vie; il est lumière. La vie est en Lui et cette vie est lumière. Mais les ténèbres ne comprennent rien à la lumière.

Au verset 14, sa personne est présentée d'une manière positive. La Parole est faite chair, elle se rapproche de nous, vit au milieu de nous, est manifestée parmi les hommes (1 Jean 1: 1-3); elle a habité au milieu de nous. C'est important, car le monde n'a pas voulu de lui et l'a chassé, Lui, la Parole faite chair, pleine de grâce et de vérité. Toute l'histoire du monde roule là-dessus.

Au verset 18, il est la manifestation de Dieu; il a, comme Fils, manifesté et révélé le Père. Nous ne connaissons pas seulement Dieu, comme le Dieu de Providence, mais comme Père. Jésus nous révèle Dieu, selon l'amour dans lequel il le connaît Lui-même, Lui qui est dans le sein du Père, et le connaît dans la plénitude de sa grâce.

On voit aux versets 19-34, ce que Christ devient pour les siens. Ce n'est plus ce qui est essentiellement en Lui, mais c'est l'homme qui vient accomplir une certaine oeuvre pour la bénédiction de ceux qui croient, et Jean le Baptiseur lui rend témoignage, introduisant l'homme, par la repentance, dans la jouissance des privilèges du royaume. Mais Jésus est présenté d'abord ici comme l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Le premier Adam a introduit le péché dans le monde, le second Adam l'en ôtera. Il n'est pas dit: qui porte les péchés, mais: qui ôte le péché. L'Agneau de Dieu est celui que Dieu lui-même s'est choisi pour expier le péché. Dieu a trouvé la victime et a pourvu à ce que la souillure du péché fût ôtée; Dieu qui connaît le besoin des hommes et ce qu'exigent sa justice et sa sainteté, s'est pourvu de cet Agneau comme offrande en rapport avec la pureté de sa nature. La création ne pouvait ni fournir, ni présenter cet Agneau, mais Dieu a donné en Jésus ce que sa gloire demandait, ce que sa justice exigeait, et nous avons la certitude que tout est accompli selon la perfection de cette justice et de cette gloire. Si tout n'était pas accompli, c'est que Dieu y aurait mal pourvu, ce qui est un blasphème. La volonté du Père était d'ôter le péché de devant ses yeux; le Fils se présente pour accomplir cette volonté et se dévouer à cette oeuvre. La souveraineté, l'amour et la pureté de Dieu se réunissent à sa volonté d'ôter le péché. Dieu se glorifie en l'ôtant et en rétablissant toutes choses en sa présence, dans la pureté et le bonheur. Pour le plus petit péché, le sang de Christ est nécessaire, et ce même sang suffit pour ôter le péché tout entier, Dieu a voulu ôter le péché; la question est de savoir s'il y a réussi et si Jésus a tout accompli. Nous savons par la foi que le péché est entièrement ôté entre Dieu et nous, et que plus tard il sera ôté du monde. C'est comme homme que Jésus a fait cela et qu'il est devenu l'Agneau de Dieu.

Je ne veux pas m'arrêter ici sur le caractère de Jean-Baptiste, quoique l'oeuvre de la grâce soit bien manifeste en lui. Personne ne se cache plus que lui, et d'une manière plus touchante, derrière le Seigneur. Son humilité fait briller sa fidélité.

Jean voit le Saint Esprit descendre du ciel sur Jésus. Dieu peut reconnaître un tel homme. Le Saint Esprit ne descendait pas sur les prophètes; ils recevaient par l'Esprit une révélation et c'était tout; mais sur Jésus, le Saint Esprit descend comme une colombe, symbole de douceur et de pureté, et non comme une langue de feu. La colombe de Noé vole autour de l'arche et ne trouve rien dans ce monde où elle puisse s'arrêter. Le corbeau pouvait se poser sur quelque charogne flottant sur les eaux du déluge et s'en nourrir. Le Saint Esprit s'arrête sur Jésus; c'est un fait nouveau. Jésus n'est pas comme Adam un homme innocent, mais un homme ayant la connaissance du bien et du mal, un homme pur de tout mal, un homme en qui il n'y a que du bien. Oui, cela est nouveau dans le monde.

Non seulement le Saint Esprit descend sur Lui, mais il en devient le canal (verset 33); il baptise du Saint Esprit. Les prophètes remplissaient leur mission, mais ne baptisaient pas du Saint Esprit. Jésus, comme homme, le communique, et c'est la part des chrétiens, de l'Eglise seule; le monde lui est étranger, il ne peut connaître le Saint Esprit, et le Saint Esprit ne peut le reconnaître, car il rend témoignage contre le monde.

Si Dieu peut voir des hommes purifiés par le sang de Jésus, son Esprit peut descendre sur eux, parce qu'ils sont purs. Celui sur lequel a pu descendre le Saint Esprit est Celui qui en baptise, car il en a acquis le droit.

Deux choses distinguent l'Eglise de Dieu. 1° Avant que le péché soit ôté du monde, le coeur du croyant est assuré que le péché est ôté entre lui et Dieu. Cette vérité est la base de tout. 2° L'Eglise est baptisée du Saint Esprit. Ces deux grandes vérités sont sa base et sa puissance, puissance dont Jésus est le canal.

Au verset 34, nous en voyons la conséquence; c'est le témoignage que Jésus homme, rempli du Saint Esprit, est reconnu Fils de Dieu.

Jésus a reçu le Saint Esprit, parce qu'il en était digne personnellement; nous en sommes rendus dignes par Lui. Le Saint Esprit est descendu sur Lui, sous forme d'une colombe, parce qu'il était la manifestation de la grâce de Dieu. Sur l'Eglise, il descend comme des langues de feu pour qu'elle soit le témoin dans le monde de la grâce de Celui qui l'a baptisée.

Si nous négligeons l'une ou l'autre de ces deux vérités, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché et le baptême du Saint Esprit, nous affaiblissons tout et nous perdons la puissance pour agir. Si nous les gardons, nous avons le témoignage que nous sommes enfants de Dieu, car nous voyons Jésus comme homme, déclaré Fils de Dieu, parce que le Saint Esprit est descendu du ciel et s'est arrêté sur Lui.

Méditation de J.N.D. no 150 – ME 1903 page 455 : 1 Rois 17

Remarquez comment la parole de Dieu introduit la personne d'Elie au milieu des misères d'Israël. Le chapitre précédent ne contient que des choses affreuses. Le jugement de Dieu est sur le pays, car le dernier roi agit plus mal que tous les autres; il épouse la fille du roi de Sidon, et introduit en Israël l'idolâtrie des Cananéens, idolâtrie plus abominable que celle du veau d'or. C'est alors que, le peuple étant réduit à cet état, Elie le Thisbite paraît tout à coup sur la scène. Ainsi Dieu suscite toujours un témoignage au milieu de son peuple, témoignage d'autant plus puissant, que l'iniquité est plus grande.

Elie se tenait en la présence de l'Eternel et c'était sa force. Je désire vous montrer comment Dieu le fortifie et le rend capable de marcher en avant. Elie n'avait pas toujours pour occupation de rendre témoignage et d'accomplir des actes de puissance devant le peuple. Sa position habituelle était de se tenir en présence de l'Eternel, en sorte que, lorsque survenaient des circonstances difficiles, il était préparé à tout. Autre remarque: pendant trois ans et demi, Elie dispose à son gré de la Providence du pays. On aurait pu y voir une manifestation extraordinaire de la puissance du prophète, mais Jacques nous dit: «Elie était un homme ayant les mêmes passions que nous, et il pria avec instance qu'il ne plût pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois» (Jacques 5: 17). Cela provenait de ce qu'il se tenait en présence de Dieu, trouvant la puissance divine dans sa communion. Il priait et disposait ainsi de tout. Elie était angoissé de l'état d'iniquité du peuple, et devient l'instrument du châtiment, mais en participant lui-même à ce châtiment. Dieu lui dit de se cacher au torrent du Kérith, parce qu'Achab le cherchait partout pour le détruire (18: 10). Dieu le soutient là, tout en mettant sa foi à l'épreuve dans l'état de famine du peuple; mais le torrent finit par se dessécher. Dieu nous accorde des secours qui viennent à nous manquer. Notre foi est ainsi éprouvée de nouveau pour que nous ne nous appuyions pas sur les ressources que Dieu donne.

La mission d'Elie à Sarepta nous présente plusieurs points remarquables. C'était le dernier endroit où l'on eût pu soupçonner que Dieu enverrait son prophète. Sarepta était en Sidon, le pays de Jézabel qui cherchait Elie pour le détruire. Mais c'est là que se manifeste la grâce souveraine de Dieu. Il dit: «Lève-toi, va-t'en à Sarepta qui appartient à Sidon». Jésus dit: «Il y avait plusieurs veuves en Israël, aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, de sorte qu'il y eut une grande famine dans tout le pays; et Elie ne fut envoyé, vers aucune d'elles…» (Luc 4: 25). Dieu laisse de côté les veuves d'Israël, et sa grâce souveraine envoie le prophète vers une veuve sidonienne qui meurt de faim. Certes les hommes ne l'auraient pas envoyé, pour y être nourri, chez une veuve étrangère qui ne possédait rien; c'était le contraire de toute prudence humaine, comme de toute idée juive. Dans les circonstances les plus pénibles, nous ne sommes pas plus loin de Dieu que dans les circonstances les plus favorables; bien plus, les premières sont pour Dieu l'occasion de se manifester.

La femme est pleine de bonne volonté (verset 11) et Elie lui expose ses besoins. Ici, Dieu savait quelque chose que le prophète ignorait. Cette femme connaissait l'Eternel, le Dieu d'Israël (verset 12), et Dieu la connaissait bien; il envoie cette visite à la pauvre veuve. Comme Rahab, elle reconnaît la puissance de Dieu avec son peuple; le lien est ainsi formé de suite. Elie lui annonce que Dieu pourvoira à tout; elle a une foi entière en sa parole et reconnaît la parole de Dieu dans la bouche de son prophète.

Nous trouvons ici une leçon touchante de la grâce de Dieu. Cette pauvre femme ne s'attendait pas à la venue d'Elie et ne savait pas que Dieu pensât à elle. Sa foi est mise à l'épreuve, mais Dieu la visite exactement au moment opportun. Elle n'a plus qu'une dernière poignée de farine, mais Dieu est là pour s'occuper de cette veuve, étrangère à l'alliance d'Israël. Quand la grâce de Dieu agit pour visiter quelqu'un, elle trouve la foi en la parole de Dieu, et Dieu répond à cette foi. Cette femme apprend ainsi à devenir beaucoup plus familière avec les voies de Dieu,

Mais la présence de Dieu par la Parole tend toujours à «mettre en mémoire notre iniquité» (verset 18). Elle fait venir sur nous des châtiments, afin que nous apprenions à la connaître et à lui obéir. Quand Dieu agit puissamment par son Esprit, il émonde les sarments, afin de leur faire porter plus de fruit. Le fils de la veuve tombe malade et meurt. Lorsque les châtiments de Dieu se manifestent au milieu des siens, c'est le signe qu'il veut les bénir. On voit, en Hébreux 4, que la parole de Dieu est vivante et opérante, jugeant des pensées et des intentions du coeur, et que toutes choses sont nues aux yeux de Celui à qui nous avons affaire. La Parole sonde tout et, tout étant jugé, la sacrificature de Christ est là, qui vivifie, restaure et bénit. Dieu ne nous bénit qu'en nous sondant. Sa présence rencontre le mal et le fait ressortir, mais ce travail est accompagné de hardiesse pour s'approcher du trône de la grâce. La présence de Satan détruit la confiance; la Parole nous approche de Dieu et produit la confiance. Cette femme n'avait pas pleine confiance, tout en ayant conscience de ce qu'elle était. Elie intercède et devient comme l'instrument, la source de vie pour son enfant. La femme connaît maintenant que Dieu, ayant répondu en grâce, sa Parole est bien la parole de Dieu, et elle a la certitude pratique de la puissance et de la vérité de cette Parole pour le bonheur, la vie et la restauration (verset 24).

N'évitons pas l'effet de la Parole, agissant sur notre conscience et remettant tout en mémoire, car si Dieu le fait, s'il nous sonde, c'est pour nous bénir. La pleine grâce introduit la Parole qui juge, mais qui est inséparable de la grâce.

Ayons confiance. Si le torrent nous manque, nous trouverons une veuve à Sarepta. Qui donc, à la cour d'Achab, aurait pensé à chercher Elie à Sarepta, dans le pays de Jésabel? La grâce souveraine nous garde et déploie toutes ses ressources pour nous bénir. Que Dieu nous enseigne à compter par la foi sur sa grâce souveraine!