Dès qu'une âme est sanctifiée, elle l'est pour l'obéissance (1 Pierre 1: 2), et cela se manifeste par l'esprit de dépendance qui en finit avec la propre volonté. L'âme dit: «Que faut-il que je fasse?» Elle peut manquer, par faiblesse, à beaucoup d'égards; mais voilà le but qu'elle se propose.
Est-ce que l'on met l'or au feu dans le creuset, parce qu'il n'est pas de l'or? Non, c'est pour le purifier.
Dieu ne fait rien à demi: tout est son oeuvre. Dieu ne se trompe pas. Il lui faut des réalités. Il ne se trompe pas, comme nous, ou comme nous essayons de tromper les autres, quoique, de fait, l'on trompe moins les autres qu'on ne se trompe soi-même.
On ne peut pas d'une main tenir le monde, tandis que de l'autre on tient la verge qui doit le frapper.
L'action de la nature divine en nous se montre toujours sous forme d'obéissance (Jean 14: 31). Tout ce qui n'est pas l'obéissance n'est pas Christ.
Nous avons l'onction
du Saint Esprit pour comprendre toutes choses; le
sceau du Saint Esprit pour jouir de la communion avec Dieu; les arrhes
du Saint Esprit pour jouir des choses que nous attendons et que nous
connaissons.