Fragments

 

Fragments. 1

ME 1907 page 39  - Le pauvre - Koechlin M. 1

ME 1907 page 60 - Koechlin M. 2

ME 1907 page 80 - Koechlin M. 2

ME 1907 page 120 - Koechlin M. 2

ME 1907 page 139 - Koechlin M. 3

ME 1907 page 160. 3

ME 1907 page 460 - Koechlin M. 4

ME 1907 page 477 - Koechlin M. 4

 

ME 1907 page 39  - Le pauvre - Koechlin M.

(Luc 2: 7) «Et elle mit au monde son fils premier-né, et l'emmaillota et le coucha dans la crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie».

(Matthieu 8: 20) «Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des demeures, mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête».

(Luc 8: 3) «Et plusieurs autres qui l'assistaient de leurs biens».

(2 Corinthiens 8: 9) «Il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis».

(Psaumes 41: 1) «Bienheureux celui qui comprend le pauvre!»


Nous ne sommes réellement les représentants du Seigneur que lorsque nous nous effaçons nous-mêmes.


Appliquons-nous les exhortations de la Parole. Nous nous jugerons ainsi nous-mêmes au lieu de juger les autres.


Plus nous avançons, plus nous sommes portés à user de grâce envers les autres, parce que nous apprenons à connaître la grâce de Dieu et à nous connaître nous-mêmes comme objets de cette grâce.


Le manque de simplicité nous empêche souvent de comprendre certains passages des Ecritures et nous égare.

ME 1907 page 60 - Koechlin M.

Quand il s'agit de l'Evangile, il ne nous est pas dit de comprendre (Matthieu 11: 25), mais de croire (Actes 16: 31; Romains 10: 9), ni de faire, mais de recevoir (Jean 6: 34-36).

ME 1907 page 80 - Koechlin M.

Le Seigneur a donné sa vie pour ses ennemis: «Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils» (Romains 5: 10). — Mais il est venu en grâce pour attirer tous les hommes à Lui (Jean 12: 32). Il ne parle pas des hommes comme de ses ennemis; il aurait pu dire: Personne n'a un plus grand amour que celui-ci, qu'il laisse sa vie pour ses ennemis; mais il dit: «pour ses amis», parce qu'il les aime, et non parce que nous l'aimons.


Les progrès du mal et de l'incrédulité sont les signes des derniers temps et une indication de la venue prochaine du Seigneur, mais rien ne rapproche pour la foi le retour du Seigneur comme sa parole: «Oui, je viens bientôt».


Quand il s'agit de ce qui nous concerne, nous croyons avoir mis toute notre confiance en Dieu: mais survienne une circonstance adverse, et nous voilà découragés. Nous manifestons ainsi que notre confiance n'est pas complète. Il faut que tout manque, qu'il n'y ait plus aucune ressource de notre côté pour que nous nous abandonnions entièrement entre les mains de Dieu. Alors quelle bénédiction que celle que Dieu nous accorde!

ME 1907 page 120 - Koechlin M.

L'homme aime à s'élever et à abaisser les autres. Christ s'est abaissé avant de nous élever dans la gloire.


Celui qui connaît réellement son propre coeur et qui se juge, s'estimera le plus indigne des croyants.


Un seul verset de la parole de Dieu peut être pour notre coeur un rafraîchissement et une nourriture durant toute une journée, tandis qu'il peut ne rien nous rester d'un chapitre entier lu par habitude.

Le même passage de la parole de Dieu peut être le lait des petits enfants et la nourriture solide des hommes faits.


Plus nous reconnaissons la supériorité de ceux en face desquels nous nous trouvons, plus nous sommes portés à l'humilité. Que devrait être celle-ci en présence de Celui qui est partout et qui est infiniment grand dans sa puissance et dans sa gloire?

Nous ne serons réellement humbles que si nous avons le sentiment profond de notre faiblesse d'une part, et d'autre part celui de la grandeur et de la bonté de Dieu.

ME 1907 page 139 - Koechlin M.

Jésus a été souffleté, puis frappé, devant le sanhédrin. Pilate l'a fait fouetter; au prétoire on l'a couronné d'épines, on lui a frappé la tête. Son corps a été outrageusement maltraité, avec une violence qu'animait la haine d'une populace excitée contre Lui, augmentée encore probablement par le silence et la patience du Sauveur. Ne pouvons-nous pas penser que l'état dans lequel on avait mis le corps de Jésus, est la raison, ou du moins une des raisons, pour lesquelles il ne lui était pas possible de porter sa croix?


Le moindre voyage nécessite des préparatifs et des bagages. Quand nous partirons pour la maison du Père, nous n'aurons rien à préparer, rien à emporter, pas même notre misérable corps. Tout est prêt, là-haut. Celui qui a tout préparé, c'est Celui qui nous aime.


L'homme naturel voit l'avenir dans un nuage d'illusions. Le croyant a devant lui la certitude qui brille dans un ciel sans nuage.


Pour le croyant, le passé c'est la mort, le présent c'est la paix, l'avenir c'est la gloire; le tout est amour en Dieu.


Nos désaccords et nos discussions entre frères ne montrent-ils pas notre propre volonté en activité?

ME 1907 page 160

Vivre pour Dieu intérieurement est le seul moyen possible de vivre pour Lui extérieurement. Je redoute une grande activité sans une grande communion avec Lui, mais je suis certain que le coeur qui est avec Christ vivra pour Lui.

J.N. Darby


La foi ne peut embrasser que ce qui est hors de moi; une bonne oeuvre, un bon sentiment, se connaissent par l'expérience, et non par la foi.

ME 1907 page 460 - Koechlin M.

L'homme ne conçoit la gloire que dans l'élévation; elle doit frapper ses sens. Mais la gloire dont parle l'apôtre, «la gloire comme d'un fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité», cette gloire que les apôtres ont vue dans celui qui n'avait ni forme, ni éclat, a brillé, et ne pouvait briller que dans l'abaissement du Seigneur. C'était la gloire pleine de grâce, tout entière pour le coeur. Elle a eu sa suprême expression à la croix; elle éclaire encore aujourd'hui à travers les siècles l'âme du croyant.

ME 1907 page 477 - Koechlin M.

C'est après l'acte d'idolâtrie le plus outrageux du peuple choisi et béni, après l'adoration du veau d'or; c'est au moment où Dieu donne à Moïse les tables de la loi, qui étaient l'expression de ce que sa justice et sa sainteté étaient en droit d'exiger de l'homme en chute, incapable d'y répondre; c'est à ce moment-là que Dieu déclare qu'il est: «L'Eternel, l'Eternel! Dieu miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité…» Est-ce que cela ne met pas en lumière d'une façon toute particulière et l'étendue de cette grâce et sa source qui est le coeur même de Dieu?


Nos péchés ne sont pas seulement effacés en ce que Dieu n'en tiendra pas compte, mais ils sont effacés à jamais, même de son souvenir: «Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés».