Faire le bien et rendre témoignage (Prod'hom S.)

ME 1907 page 475

 

Nous pouvons nous réjouir en voyant beaucoup de bonnes choses s'accomplir dans la chrétienté en opposition à la marée montante de l'incrédulité et de tout le péché qui l'accompagne. Mais veillons sur nos coeurs, afin que cette lutte contre le mal n'ait pas pour effet d'effacer les bornes établies par la vérité quant au maintien du témoignage rendu à Christ, le Seigneur, témoignage qui peut se résumer par ces paroles: «Garder ma parole et ne pas renier mon nom». La parole et le Nom du Saint et du Véritable (Apocalypse 3: 7-12).

Le bien est de Dieu; il doit être reconnu où que ce soit qu'il se produise, et par qui que ce soit que Dieu, dans sa souveraineté, veuille employer. Mais ce qui n'est pas de Dieu, c'est d'employer ce bien à atténuer la vérité et à faire sortir le croyant de l'obéissance due au Seigneur.

«Tiens ferme ce que tu as» est une parole qui sonde le coeur, tout en encourageant à persévérer dans la fidélité au Seigneur. «Ce que tu as» a sans doute peu de valeur pour celui qui tient tant soit peu à la gloire qui vient des hommes; mais recherchons l'approbation de Christ, étant satisfaits d'obéir. Il y a une couronne pour celui qui tient ferme ce qu'il a. Ce n'est pas en vue de la donner à d'autres, que l'ennemi emploie tant de moyens pour nous la ravir; mais en vue de ravir au Seigneur ce qui lui est dû par ses rachetés.