Le cinquantenaire du messager évangélique

Rossier H.

ME 1909 page 461

 

Le Messager Evangélique termine, avec le numéro d'aujourd'hui, la cinquantième année de son existence. A cette occasion, nous aimons à constater, avec une profonde reconnaissance, que, pendant ces longues années, le Seigneur a soutenu son oeuvre et l'a bénie pour un grand nombre de ses rachetés. Grâce à Lui, ce nombre s'accroît, et Dieu encourage ainsi ceux qui avaient tout lieu de trembler devant leur faiblesse et leur incapacité pour entreprendre ou continuer cette tâche.

Quoique infiniment modeste, elle a son importance, car, la recevant des mains du Seigneur, nous sommes responsables, dans notre enseignement, de rester collés à la parole de Dieu, aux Saintes Ecritures, à cette foi qui a été une fois enseignée aux saints, à ce que nous avons entendu dès le commencement.

Les jours que nous traversons sont «périlleux». Tout chrétien sérieux constate l'abandon de plus en plus rapide de la vérité dans la chrétienté actuelle. Mais, grâce à Dieu, notre tâche n'est pas d'entrer dans des controverses desséchantes vis-à-vis d'une «science faussement ainsi nommée». Combien il est préférable pour le coeur d'édifier le bien, que de combattre l'erreur! Ce n'est pas un petit privilège que d'être placé du côté de «l'Assemblée du Dieu vivant qui est la colonne et l'appui de la vérité».

La vérité c'est Christ, c'est l'Esprit, c'est la Parole. Ceux qui nous lisent sont tenus d'être «nobles», comme les gens de Bérée, et d'examiner si les choses que le Messager leur enseigne sont conformes à cet ensemble de vérité divine. Si elles le sont, ces chères âmes sont tenues de s'y soumettre; dans le cas contraire, leur devoir est de les rejeter.

Nous demandons au Seigneur qu'il continue à bénir cette oeuvre. Les ouvriers qui l'accomplissent ne sont rien; d'un moment à l'autre, il peut plaire à Dieu de les supprimer ou de les remplacer; mais son oeuvre à Lui subsiste et subsistera toujours. «Il est le Rocher, son oeuvre est parfaite».

«Que ton oeuvre apparaisse à tes serviteurs!»