Le ciel ouvert

 ME 1909 page 477

 

Dans le Nouveau Testament il est question du ciel ouvert dans quatre passages. Dans chacun Christ est l'objet en vue, mais chacun porte son caractère particulier.

  1.  En Matthieu 3: 16, 17, nous rencontrons ce mot pour la première fois. «Et voici, les cieux lui furent ouverts». En cette occasion, le Saint Esprit descendit sur Jésus, et il fut reconnu comme Fils de Dieu (comparez Jean 1: 33, 34).
  2.  A la fin du chapitre 1 de l'évangile de Jean, Jésus dit: «Désormais vous verrez les cieux ouverts», et il se présente comme le Fils de l'homme; les anges de Dieu montent et descendent sur lui; il est l'objet de leur service.
  3.  A la fin du chapitre 7 des Actes, les Juifs rejettent le dernier témoignage, que Dieu leur envoie. Etienne, qui rend ce témoignage devant eux, étant rempli du Saint Esprit, voit le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. Dans ce passage, le ciel ne s'ouvre pas sur Christ, comme l'objet des délices de Dieu sur la terre; mais il s'ouvre au croyant, rejeté ici-bas, pour qu'il contemple par le Saint Esprit la gloire de Dieu, et, dans cette gloire, le Fils de l'homme. Cette scène est aussi remarquable que touchante pour nous; elle est devant nos yeux, comme le modèle de la vraie position du chrétien, pendant que Christ, rejeté de son peuple terrestre, a pris sa place dans le ciel. Seulement, la réunion des croyants en un seul corps avec le Sauveur exalté, n'est pas encore mise en lumière ici.
  4.  Enfin, au chapitre 19 de l'Apocalypse, le ciel s'ouvre, et le Seigneur, le Roi des rois, en sort.

Nous trouvons donc d'abord Jésus, le Fils de Dieu, oint du Saint Esprit, comme l'objet du bon plaisir de Dieu sur la terre; ensuite Jésus, le Fils de l'homme, comme l'objet du service des anges; puis Jésus, à la droite de Dieu, comme le Fils de l'homme dans la gloire, pendant que le croyant est rempli du Saint Esprit et souffre pour lui ici-bas; et finalement Jésus, comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, apparaissant pour combattre les orgueilleux et les puissants, qui s'élèvent contre lui.