Fragments parus dans le Messager Evangélique de 1911
Fragments
E.P.C. & J.E.B. - page 60
Fragments
- Darby J.N. - page 200
Fragments
- Darby J.N. - page 260
Nous marchons en compagnie d'un Christ triomphant, comme
étant nous-mêmes un peuple vainqueur; mais on ne peut pas participer au
triomphe sans entraîner d'autres âmes dans la même joie. La marche victorieuse
produit un précieux effet de contagion; mais, n'oublions pas que, d'autre part,
l'abattement causé par les difficultés produit aussi son effet contagieux. Rien
n'attriste et n'affaiblit autant les âmes que de se laisser aller sous le poids
des difficultés dans l'assemblée. Sous cette oppression, nous perdons
entièrement la puissance pour surmonter les difficultés, et ces dernières ne
cessent pas de nous envahir.
N'oublions pas que le Christ en compagnie duquel nous
marchons est un Christ victorieux, et que c'est la vie de ce Christ-là que nous
possédons.
E.P.C.
Abraham quitta Ur des Chaldéens, avec un bandeau sur les
yeux, ne sachant où il allait, mais le Dieu de gloire le tirait par la main.
J.E.B.
N'y a-t-il personne parmi vous à qui le Seigneur dirait: «Je
suis depuis si longtemps avec toi, m'occupant de toi…, et tu ne m'as pas connu?
— Tu sais peut-être beaucoup de choses sur mon compte, mais tu ne m'as pas connu,
moi».
Dieu ne m'a pas rejeté à cause de mes péchés, mais il a ôté
mes péchés par Christ, et Celui qui a porté mes péchés, et qui est ma justice
est assis au tribunal comme Juge. Si je suis chrétien, le Juge a déjà répondu
pour moi: il a été Sauveur avant d'être Juge. Jésus dit: «Je vais vous
préparer une place… et je reviendrai…», pour vous juger? Non, «pour vous
prendre auprès de moi, afin que là où je suis, moi, vous, vous soyez aussi».
Il y a dans le ciel un coeur
qui sait sympathiser avec nous, qui est tourné vers nous et qui, pourtant, sait
tout ce qui nous concerne. Il pense à nous dans son amour; il est
toujours prêt à nous venir en aide. Aucune circonstance n'a jamais pu empêcher
la puissance de grâce et de vérité qui était en Lui de secourir ceux qui en
avaient besoin.
L'unité de l'Assemblée est si précieuse; elle a une telle
autorité sur le coeur de l'homme, qu'à la suite du
déclin de l'Assemblée, il y a danger de voir le désir de l'unité extérieure
conduire les fidèles à accepter le mal, et à marcher en communion avec lui,
pour ne pas rompre cette unité. Le principe de la fidélité individuelle, de la
responsabilité individuelle à Dieu, est donc établi et élevé au-dessus de toute
autre considération, car il tient à la nature de Dieu lui-même et à son
autorité sur la conscience de l'individu. Dieu connaît les siens; voilà la source
de confiance. Moi, je ne sais qui ils sont. Et: «que quiconque prononce le nom
du Seigneur se retire de l'iniquité». Je trouve ici ce que je puis reconnaître.
Maintenir en pratique la possibilité de l'union entre le nom de Jésus et le
mal, c'est blasphémer ce nom.
La loi fut envoyée à un peuple terrestre qui était dehors,
pour le conduire. Nous, chrétiens, nous avons de libres rapports avec Dieu,
nous avons communion avec le Père et avec le Fils. Dieu est sorti de son lieu;
il a son plaisir dans les hommes, et il applique la Parole vivante à tous les
mouvements du coeur. Il dit: Je trouve mon plaisir en
toi; mais je ne puis trouver mon plaisir en ceci ou en cela. Ce n'est pas,
maintenant, la loi de Jéhovah — mais «les paroles du Père».
Hébreux 5: 8 — La gloire de Christ ne le rapproche pas des
misères des hommes; c'est son histoire sur la terre qui nous fait sentir
combien il est de fait capable de prendre part à nos infirmités. Dans les jours
de sa chair, il est allé, dans l'expérience qu'il a faite de nos infirmités,
jusqu'à toute l'angoisse de la mort, dans la dépendance de Dieu, en présentant
sa requête à celui qui pouvait le garantir de la mort, car étant ici-bas pour
obéir et souffrir, il ne se garantissait pas lui-même. — La conséquence de la
position qu'il avait prise était l'obéissance; obéissance qui devait être
parfaite et éprouvée jusqu'au bout. Il était Fils, Fils glorieux de Dieu, mais
quoiqu'il le fût, il devait apprendre l'obéissance (et pour lui, obéir était
une chose nouvelle) par les choses qu'il a souffertes.
Dieu seul se suffit à lui-même; il peut, dans l'exercice et
la manifestation de son amour, créer des objets, mais il n'a besoin de rien en
dehors de lui-même. Une créature, au contraire, est toujours formée moralement
par des objets; et ces objets sont toujours la source de son état subjectif.
L'homme n'a pas de ressources qui lui soient propres au dedans de lui, qu'il
soit en chute ou non, n'importe; les anges non plus. Otez Dieu, et ils ne
seront plus rien, ou bien des démons.
Il était assis sur le puits — Lui qui avait créé l'eau; — il
était las du chemin, mais non lassé dans son coeur…
Il demande à boire à la femme; elle le regarde avec étonnement; son âme est
attirée. Son coeur à elle était isolé. Elle avait une
forte nature, elle avait ardemment cherché le bonheur; elle avait eu cinq
maris; celui qu'elle avait n'était pas son mari; elle avait fait l'épreuve du
monde; elle l'avait trouvé ce qu'il est. Seule et isolée de coeur,
elle trouve l'Etre le plus isolé sur la terre, et elle découvre qu'il était le
Fils de Dieu…
Que le Seigneur vous donne de ne pas fermer votre oreille à
la voix de Christ. Mais vous dites: Je donnerais tout pour trouver Christ. Eh
bien, ici Christ vous a parlé de telle manière que vous avez ce désir maintenant;
et de quelle manière de trouver Christ voulez-vous parler, si ceci n'est pas
trouver Christ?
Nous ne sommes envoyés dans le monde que dans la mesure dans
laquelle nous pouvons rendre témoignage pour Christ. Il est possible que nous
n'ayons qu'un petit témoignage à rendre, mais ce petit témoignage est tout ce
pour quoi nous sommes envoyés dans le monde.
La vie commencée dans la crèche sur la terre, mène à la
croix, seulement elle n'a pas sa fin là, mais dans la gloire.
Si tout était réellement jugé en nous, nous serions
tous un; il ne pourrait pas en être autrement. Il ne s'agit pas ici de quelque
objet à atteindre. Une famille n'est pas désunie, parce qu'elle renferme des
hommes âgés, des jeunes gens et des enfants.
Satan a pourvu libéralement à toutes les convoitises des
hommes. Dieu a pourvu, selon les richesses de sa grâce, à tous les besoins de
nos coeurs et de nos consciences par l'expiation.