Pensées parues dans le Messager
Evangélique de 1911
Pensées - Darby J.N. -
page 140
Pensées - Darby J.N. -
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La révélation
intérieure de la faveur divine fait du sentier de la souffrance un chemin de
douceur.
L'homme de Dieu doit marcher seul avec Dieu; il faut qu'il sache être content de ce que «le Seigneur sait», de ce que «Dieu sait».
Nous devrions tous nous souvenir que nous traversons un monde qui nous trompe perpétuellement par son mensonge.
Le pécheur dit: «Que dois-je faire?» — Faire? — Vous avez trop fait. — Qu'est-ce que Dieu a fait?
Il est possible
que, par suite de nos folies, nous ayons à entendre «le chant du coq», à être
censurés, à sortir et à pleurer; mais le coeur de
Jésus ne se repent jamais de son propos de bonté envers nous. Son objet est de
sauver, et il sauvera; son dessein est de bénir, et il bénira! Et qui
l'empêchera? Nous avons la paix par sa mort, la vie par sa résurrection, et la
gloire par son retour.
Les devoirs
journaliers ne nous dérobent pas Christ; car, après s'y être appliqué, le coeur se retire avec de nouvelles délices dans son propre
centre. Ce qui gâte notre joie, c'est quelque chose qui élève le moi, et qui
rabaisse Christ, une pensée légère même, si elle est admise dans le coeur.
J.G. Bellett
Souvent on a la foi
en Christ, on marche bien, et l'on ne s'aperçoit pas que certaines idées
renversent cette foi. On admet ces idées, en maintenant toujours la profession
de la foi à côté d'elles; mais la force de la vérité, la conscience de l'union
avec Christ, et la simplicité qui est en Lui, sont perdues. L'Ennemi a, dans
cette mesure, atteint son but. Ce qu'on a reçu n'est pas le développement de Christ,
mais quelque chose en dehors de lui.
Le plus funeste des
écarts est l'écart d'un homme pieux.
Jamais Jésus n'a rencontré un besoin, auquel son amour n'ait répondu: même la manifestation du mal donnait occasion à sa grâce de se développer. Quand il descendait de la montagne de la transfiguration, obligé de rendre témoignage à l'incrédulité du coeur de l'homme, il dit: O génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je?» et il ajoute immédiatement après, parlant au père du démoniaque: «Amène ici ton fils».
Christ n'était pas seulement l'amour divin, mais il a été ému de compassion. En Lui, je vois Dieu en amour et en puissance, mais aussi un homme qui sent les choses, qui est touché par nos infirmités.
Le ministère ne fait jamais autorité depuis que les révélations de Dieu sont complètes, autrement il y aurait deux autorités; s'il y en avait deux, la seconde serait une répétition inutile de la première; ou bien, si elles étaient différentes, elles s'annuleraient l'une l'autre.